Liste alphabétique des Guillotinés pendant la Révolution française des 13 départements d’Occitanie

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GuillotinésInformationsNotes complémentaires
ABAUZIT Pierre Firminnégociant admin. du département, domicilié à Uzés, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
ABOULIN Josephlieutenant au 18e régiment de dragon, domicilié à Caussade, canton de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme conspirateur, le 18 prairial an II par le tribunal révolutionnaire de Paris.
AIGUEVILLERS Jean-Jacques-Marie-Joseph-Martinâgé de 56 ans, ex-président aux enquêtes du parlement de Toulouse, né et domicilié idem, département de Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir cherché à anéantir la liberté publique, en provoquant et en signant des écrits contre-révolutionnaires, faits au nom du parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
ALAUX Geryex-curé, domicilié à Sainte Radegonde de Beaumont, canton de Toulouse, condamné à mort comme réfractaire, à la loi, le 24 germinal an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
ALAUZET Françoiscultivateur, domicilié à Notre-Dame d’Aurès, canton de Rhodès, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, par le tribunal criminel du département le 26 nivôse an II.
ALAUZET Paulcultivateur, domicilié à Lesfaux, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel du département.
ALBERT Baptistecultivateur, domicilié à Lesfaux, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, par le tribunal criminel du département le 26 nivôse an II.
ALBERT Barthélémicultivateur, domicilié à Saint-Georges de Camboulas, canton de Rhodès, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire par le tribunal criminel du département le 26 nivôse an II.
ALDIN Alexandrefils, domicilié à Marjevols, département de la Lozère, condamné à mort comme émigré le 30 vendémiaire an III, par la commission militaire, séante à Bois-le-Duc.
ALENGRIN Jean-Pierrearchiprêtre de Graulhet, département du Tarn, né le 10 mai 1749 à Lacaune (Tarn), condamné à mort comme prêtre réfractaire, guillotiné le 18 pluviôse an III à Castres (Tarn).
ALLEC Jeangéomètre, ex-juge de paix, domicilié à Nalabrègues, canton de Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
ALLUT Antoineâgé de 51 ans, ex-député de l’assemblée législative, né et domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 7 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu de s’être associé au pacte fédéraliste, en provoquant l’arrêt du 29 juin, en colportant les écrits infâmes de Rabaut-Saint-Étienne.
ALMÉRAS Josephfabricant de bas, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme fabricant de faux assignats, par le tribunal criminel, du département de l’Aveyron .
ALTABESSE Jeanperruquier, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme distributeur de faux assignats, le 22 prairial an II, par le tribunal criminel du département de l’Hérault.
ANDRÉ Jeannégociant, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 23 messidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
ANDRIEU Jeangarçon meûnier, domicilié à Calmount, canton de Muret, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 1er ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
ARMANGAUD Antoineprêtre, âgé de 37 ans, natif de Réalmont, département du Tarn, agent national, domicilié à Bayon, canton de Bourg, département de la Gironde, condamné à mort comme faux signataire, le 18 messidor an II, par la commission militaire de Bordeaux, et comme calomniateur, aristocrate, et ennemi de la révolution.
ARMENGAUD Paul Sylvestremanœuvrier, volontaire au bataillon de l’Ariège, domicilié à Saverdun, canton de Mirepoix, département de l’Ariège, condamné à la déportation à vie, comme complice des révoltés, le 23 germinal an II, par le tribunal criminel du département de l’Ariège.
ARNAL Antoinedomicilié à Saint Chély, département de la Lozère, condamné à mort comme conspirateur, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
ARNAL Étiennefabricant de bas, domicilié à Compeyre, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire par le tribunal criminel, dudit département, le 2 pluviôse an II.
ARNAUD Davidfabricant, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
ASTRIÉ Françoisex-vicaire de Saint Augustin de Toulouse, domicilié à Villefranche, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 2 floréal an II, par le tribunal criminel de la Haute-Garonne.
ASTRUCcordonnier, domicilié à Marjevols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de sédition, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
AURIOLLE Jean Joseph Ch.vitrier, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur, le 11 pluviôse an II, par le tribunal dudit département.
AUTARD Jacquespère, portefaix, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
AVINAL Paulfaiseur de navettes, âgé de 41 ans, natif de Lyon, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, ecclésiastique venu de la Vendée, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, par la commission révolutionnaire séante à Lyon, le 26 frimaire an II.
AVIT Jean-Guillaumedomicilié à Nalsbinals, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme rebelle, le 27 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
AYMARD Charles Louisnotaire et juge de paix, domicilié à Tresques, canton d’Uzés, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 25 prairial an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
AZAMdomicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme accapareur, le 9 brumaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
AZÉMA Louisâgé de 55 ans, commis-négociant, natif de Montpellier, domicilié à Bordeaux, condamné à mort le 27 nivôse an II, par la commission révolutionnaire séante à Bordeaux, comme contre-révolutionnaire, et pour avoir traité d’anarchistes, de maratistes, les républicains les plus courageux.
BADAROUX Antoinedomicilié à Saint Georges de Lévesac, canton de Meyrveis, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BALARAT Jean Pierre dit Dominecharpentier, domicilié à Sérignac, canton de Grenade, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme receleur d’effets nationaux, le 2 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
BALEZ Jean Pierredomicilié à Saint Léger-de-Peyre, canton de la Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BALZAC Jean Jacques dit Firmyâgé de 60 ans, ex-noble natif de Sergue, département de l’Aveyron, ex-conseiller au parlement de Toulouse, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration contre le peuple en signant les arrêtés des 25 et 27 septembre 1790.
BANCAREL Françoisdomicilié à Roquetaillade, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 25 vendémiaire an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BARAGNON Jean Antoineex-avocat, domicilié à Uzès, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 8 prairial an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BARAS Marie Marc Antoineâgé de 30 ans, né à Toulouse, avocat et administrateur du district de Toulouse, y domicilié, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur le 24 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, et comme complice d’HÉBERT, RONSIN, VINCENT, MOMORO, pour dissoudre la convention nationale, et donner un tyran à l’état.
BARBOTON Joseph Claireâgé de 71 ans, né à Bonnet, département du Gers, ex-comte, député à l’assemblée constitutionnel, domicilié à Bonnet, canton de Nogaro, même département, condamné à mort comme conspirateur le 11 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir fait passer aux émigrés une somme de 35 000 livres d’une part et 2 900 livres de l’autre.
BARBUCE Étienneâgé de 27 ans, né à Nismes, ouvrier en bas, domicilié à Paris, chef du dépôt des charrois militaires des armées, du Var, Pyrénées et Alpes, condamné à mort le 19 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu de trahison contre la liberté et la sûreté du peuple.
BARDY J.âgé de 85 ans, né à Montpellier, ex-noble, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir pris part aux arrêtés liberticides des parlements, notamment à ceux pris par le parlement.
BARÈS Françoismanœuvrier, domicilié à Saverdun, canton de Mirepoix, département de l’Ariège, condamné à mort par contumace, comme séditieux, le 23 germinal an II, par le tribunal criminel de l’Ariège.
BARÈS Jeanainé, gardien de chèvres, domicilié à Saverdun, canton de Mirepoix, département de l’Ariège, condamné à mort par contumace, comme instigateur de révolte, le 23 germinal an II, par le tribunal criminel du département de l’Ariège.
BARRE Françoisâgé de 80 ans, né à Pouzolles, département de l’Hérault, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, condamné à mort le 13 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir pris part aux arrêtés liberticides des parlements notamment à ceux pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
BARRE Josephagriculteur, âgé de 55 ans, natif d’Alès, ex-noble, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BARRERA-BORDES Pierremédecin, domicilié à Prades, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 29 nivôse an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
BARTHÉLÉMY Josephteneur de livres, âgé de 54 ans, natif de Neuville, département de l’Hérault, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire 3 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BASTIDEdomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de sédition, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BASTIÉ Antoine Angeâgé de 29 ans, né et domicilié à Caussade, canton de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BATAILLE Paulvolontaire, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BAUDU Joseph Guillaumeâgé de 69 ans, né et domicilié à Cahors, ex-noble, lieutenant civil et criminel du sénéchal à Cahors, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 17 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BAVES Françoiscadet, de Mirepoix, département de l’Ariège, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 23 germinal an II du département de l’Ariège.
BEAUX Justinhomme de loi, domicilié à Saint-Jean-du-Gard, canton d’Alais, département du Gard, le 16 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BEDOS Marieveuve, domiciliée à la Panouze, canton de Mende, département de la Lozère, condamnée à la déportation, le 20 prairial an I, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BEDOS Pierre Jean dit Loussonalcultivateur, domicilié à la Panouze, canton de Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 29 frimaire an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BEILLE Henriex-vicaire à Alet, domicilié à Rochefeuil, canton de Quillan, département de l’Aude, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 2 ventôse an II, par le tribunal criminel du département de l’Aude.
BELARIDE Antoinejuge de paix, domicilié à Aigues-Mortes, canton de Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 3 thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BELLE Caflorimprimeur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BELLECON Jeanâgé de 39 ans, né à Aniane, département de l’Hérault, cuisinier-traiteur à Castres (Tarn), condamné à mort comme convaincu de s’être déclaré l’ennemi du peuple, le 12 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BELLOC A. T.âgé de 56 ans, né à Louiberf, département du Gers, ex-noble, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir pris part aux arrêtés liberticides des parlements, notamment à ceux pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
BELMONT Pierrefusilier dans le 91e régiment, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 frimaire an II, par le tribunal criminel révolutionnaire séante à Marseille.
BÉNAC Jacquesdomicilié à Saint Sabin d’Escanecrables, canton de Saint Gaudens, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 7 pluviôse an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BÉNEZET Joseph dit Cathelanyex-curé, domicilié à Saint Pierre de Mesmoline, canton d’Uzès, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 5 prairial an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BÉNIGUET Gaspard Félixâgé de 57 ans, natif de Sumaine, département de l’Hérault, marchand de draps, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 19 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.Le nom s’orthographie exactement BÉNIQUET et la commune de Sumaine aujourd’hui Sumène se situe dans le département du Gard.
BENOIT Antoine dit Lou Gangoutisserand, domicilié à Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 10 frimaire an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BERBEGIE d’ALBARÈDE Marguerite deursuline de Pont-Saint-Esprit exécuté le 23 messidor an II, par la commission populaire séante à Orange, comme réfractaire à la loi.
BERBIGUIER François Simonex-capucin, vicaire de Pouzillac, canton d’Uzés, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 14 messidor an II, par la commission populaire séante à Orange.
BERDIER Jacquesdomicilié à Seisses-Tolosanes, canton de Muret, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme séditieux, le 22 germinal an I, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BERDIER Pierredomicilié à Seisses-Tolosanes, canton de Muret, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme séditieux, le 22 germinal an I, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BERGERON Antoinemenuisier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BERGONex-aumônier de la Beaume, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BERGOUGNE dit Delrocgendarme, domicilié à Chanac, canton de Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II par le tribunal criminel de la Lozère.
BERNARD Nicolasmarinier, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BERRIGUIER Jérôme François Joseph dit Larnageex-vicaire de Gogeac, canton d’Uzès, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 14 messidor an II, par la commission populaire d’Orange.
BERTEZÈNE Jean Louismarchand tanneur et maire de Brieu-du-Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 5 thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BERTIER Pauldomicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme émigré, le 3 frimaire an II, par la commission militaire séante à Auxonne.
BERTRAND Pascalâgé de 47 ans, né et domicilié à Pont-sur-Rhône, département du Gard, cultivateur, homme de loi, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 19 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir pris part à la conspiration des prisonniers du Luxembourg.
BESSE Gaspardex-noble et bailli de Malthe, âgé de 59 ans, né et domicilié à Montpezat, canton de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 17 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BÉZAR Charlesnégociant âgé de 42 ans, né à Montpellier, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 27 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’âtre complice de la conspiration qui a existé contre la liberté et la souveraineté du peuple, en tenant des propos tendant à dissoudre la représentation nationale.
BILLARD Josephfils, amidonnier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme chef d’attroupements contre-révolutionnaire le 25 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BIROTHEAU Jean-Baptistedéputé à la Convention nationale, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme conspirateur, le 3 brumaire, an II, par la commission militaire séante à Bordeaux,. Il avait été mis hors la loi par la convention nationale.
BISCARRA Henrimarchand fabricant, âgé de 37 ans, natif de Peza, département du Gard, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 1er nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BITOU Jeandomicilié à Bergères, canton de Tarbes, département des Hautes-Pyrénées, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
BLAIN Clément Marieex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BLANC Jeanâgé de 46 ans, né à Saint Afrique, département de l’Aveyron, négociant, y demeurant condamné à mort le 4 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir pris part à la révolte de Lyon, en fournissant des fonds aux révoltés, en discréditant les assignats, et en cherchant à avilir la représentation nationale.
BLANQUET Charles dit Rouvilleâgé de 37 ans, né à Marvejols, département de la Lozère, ex-conseiller au parlement de Toulouse condamné à mort le 18 messidor an II de Paris, pour avoir pris part aux arrêtés et délibérations liberticides des parlements notamment à ceux prix par le parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
BLANQUIÈRE Pierredomicilié à Saint Victor canton de Saint Afrique, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 20 germinal an I, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BLERDON Mathieuscieur-de-long et cabaretier, domicilié à Thoras, canton de Saint Hippolyte, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 29 ventôse an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Loire.
BOISLONG Jean Françoiscapitaine dans le 9e bataillon de la Haute-Garonne, domicilié à Gariès, canton de Grenade, département de la Haute Garonne, condamné à mort comme traître le 23 nivôse an II, par le tribunal criminel de la Haute-Garonne.
BOISSIÉ Jeandomicilié à Moullac, canton de Puy-la-Roque et de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme émigré, le 29 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Lot.
BOISSIÈRE Jean Anthyme deagriculteur, ex-administrateur du département du Gard, domicilié à Montfrin, canton de Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BOISSON Antoinejuge de paix, domicilié à Molières, canton de Vigan, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BOISSON Jérémietraiteur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme instigateur des révoltés, le 25 germinal an II, par le tribunal criminel du département du Gard.
BOISSONNADE dit L’Étudiantdomicilié à Rieutort-d’Aubrac, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BOISSONODE ou BOISSONNADE dit Lafagedomicilié à Saimon, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BONHOMME Pierre Jean Baptiste dit Dupinâgé de 57 ans, ex-noble, conseiller au parlement de Toulouse, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BONNACASE Joseph dit Faxesdomicilié à Thuir, canton de Crets, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 8 pluviôse an II, par la commission militaire du premier arrondissement des Pyrénées-Orientales.
BONNAL Étienne dit Piarronnasdomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BONNALmaréchal-ferrant et hôtelier, domicilié à Saint Launet-de-Muret, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BONNARD Michelcommis de magasin, âgé de 43 ans, natif de Nismes, âgé de 43 ans, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 21 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BONNEFOI Pierrejournalier, domicilié à la Malène, canton de Meyrveis, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 10 pluviôse an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BONNET Jean Baptistedomicilié à la Malène, canton de Meyrveis, département de la Lozère, condamné à mort comme contre révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BONTEMS Jean Pierremenuisier, âgé de 52 ans, natif de Baumont, département de la Haute Garonne, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire de Lyon.
BORDES J. Joseph François Paulbachelier èsdroits, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 1er jour complémentaire an I, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BORELex-abbé, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BOREZ Jean Baptistedomestique, âgé de 30 ans, né à Luques, département de l’Aveyron, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme conspirateur, le 25 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BOREZ Mauricedomestique, âgé de 27 ans, né à Luques, département de l’Aveyron, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme conspirateur, le 25 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BORIE Josephjournalier, âgé de 30 ans, né et domicilié à Caussade, canton de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BORIE Raimondcordonnier, âgé de 19 ans, né et domicilié à Caussade canton de Montauban, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BORREL Françoiscultivateur, domicilié à Millas, canton de Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré le 23 messidor an II, par le tribunal criminel du département des Pyrénées-Orientales.
BOSENS Andréprêtre, domicilié à Agnac, canton d’Aubin, département de l’Aveyron, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 14 prairial an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BOSENS Jean Josephprêtre, domicilié à Agnac, canton d’Aubin, département de l’Aveyron, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 14 prairial an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BOSSAT Henridessinateur et graveur, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme fabricateur de faux assignats, le 13 pluviôse an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BOUCHEPORNE Claude François BertrandIntendant d’Auch, conseiller au parlement de Metz, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme chef de rebelles, le 25 ventôse an II, par le tribunal criminel du département de la Haute Garonne.
BOUDET Jean Baptistemarchand brodeur, âgé de 56 ans, natif de Montpellier, département de l’Hérault, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 5 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BOUDET Vilaretex-abbé, domicilié à Monastier, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice des brigands de la Vendée, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BOUDON Andrédoreur, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme fabricant de faux assignats, le 29 brumaire an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BOUDON François dit des Flottesdomicilié à Rhodez, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 10 germinal an I, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
BOUSCHET Marcadomicilié à Rieutor-de-Randon, canton de Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BOUSQUE Jeanâgé de 34 ans, natif de Vigan, département du Gard, fabricant d’orseille, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 6 ventôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
BOUSQUET Jean Josephâgé de 40 ans, natif de Toulouse, marchand boucher, domicilié à Paris, condamné à mort le 29 fructidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir entretenu des correspondance avec le tyran Capet, et sa femme, dans la nuit du 9 au 10 août 1792.
BOUTAN Jean Pierreci-devant commis à la direction des domaines, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur le 1er ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
BOUZIGUES Simondomicilié à Tresques, canton d’Uzès, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 25 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
BOYER Françoisdomicilié à Laval, canton de Langogne, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
BOYER-BRUN Jacques Marieâgé de 39 ans, natif de Nismes, substitut du procureur de la commune de Nismes, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’être complice des conspiration qui ont existé à Nismes et à Arles.
BRAGOUSE Pierre dit Saint Sauveurpère, domicilié à Mayrveis, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 26 germinal an 2, par le tribunal criminel dudit département.
BRAJON Gilbert dit Pied-de-Pastièretonnelier, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort par contumace, comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BRANDOUIN Victorprêtre, ex-noble, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme réfractaire à la loi le 14 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BRASON Jacquesgarçon tailleur, domicilié à Laval, canton de Langogne, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit.
BRESCHET Josephofficier de santé, domicilié à Nasbinals, canton de Marjejols, département de la Lozère, condamné à mort comme chef des brigands de la Vendée, le 4 germinal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BREST Louishomme de loi et juge au tribunal du district de Sommière, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 13 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
BREZUN Josephjuge de paix, domicilié à Pont-sur-Rhône, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
BRIFFON Pierre Jeanfils, domicilié à Verdun, canton de Grenade, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 11 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BROCA Jean Charles Vincent Didierâgé de 32 ans, né à Montauban, ex-garde du dernier tyran roi, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 4 germinal an II, par la commission militaire séante à Bordeaux.
BROUES Jean dit Saint Jean ou Le Bramardmarchand domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 17 nivôse an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
BROUMET Rosemarchand, domiciliée à Revel, département de la Haute-Garonne, condamnée à mort comme voleuse avec récidive, le 19 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
BROUSSE Raimonddomicilié à Moissac, canton de Lauzerte, département du Lot, condamné à mort comme chef de révolte, le 17 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département.
BRU Louiscultivateur, domicilié à Peyrebrune, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme embaucheur, le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
BRUEL Charlesgendarme national, domicilié à Nabisnal, canton de Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 7 thermidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
BRUGE Michel-Angeâgé de 52 ans, né à la Balabrique, département du Gard, ex-noble, ex-prêtre, ex-constituant de Mende, domicilié à Paris, condamné à mort le 5 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’être complice de la conspiration de la prison des Carmes, où il était détenu.
BRUGÈRE ou BURGÈRE Jean Nicolasâgé de 41 ans, né à Cahors, ci-devant notaire, ex-juge du tribunal du District de Cahors, domicilié audit lieu, condamné à mort le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’être complice des conspirations qui ont existé contre la liberté la sûreté et la souveraineté du Peuple.
BUISSON Samuel Jacques Eugène Louis Jean François dit Daussoneâgé de 30 ans, ex-marquis, et conseiller aux requêtes du ci-devant parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
BURETON Pierredomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
BURGÈRE P. Michel Mariehomme de loi, domicilié à Cahors, canton du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 2 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
BUSSY Ambr.secrétaire du département du Gard, domicilié à Nismes, même département condamné à mort comme contre-révolutionnaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
CABARET Bertrandâgé de 21 ans, natif du Puy-Morin, département de la Haute-Garonne, élève en chirurgie, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 1er nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
CABRILLACdomicilié à Brohat, canton de Milhau, département de l’Aveyron, condamné à mort comme déserteur, le 16 nivôse an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement des Pyrénées-Occidentales, séante à Bayonne.
CAILLOL Jean Josephâgé de 31 ans, né à Rhodez, département de l’Aveyron, prêtre, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 5 thermidor, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration, dans la maison d’arrêt des Carmes, où il était détenu.
CAISSO Jeanâgé de 49 ans, né à Lodève, département de l’Hérault, ex-avocat, domicilié à Passy, département de la Seine, condamné à mort le 14 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, pour avoir tenu des propos contre-révolutionnaires.
CAIX Jean Baptisteex-curé, domicilié à Martel, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 17 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CALMETTE Moffréchandelier, âgé de 36 ans, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CALVET Jacquesdomicilié à Cadelen, département du Tarn, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
CALVET Jean Gilles dit Sevelyboulanger, domicilié à Pamiers, département de l’Ariège, condamné à mort comme émigré, le 10 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
CALVET Jeandomicilié à Carcassonne, département de l’Aude, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
CAMPELS Antoineberger, domicilié à Conguette, département de l’Aveyron, condamné à mort comme embaucheur, le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
CAPBLAT Jacquesdomicilié à la Malenne, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
CAPBLAT Pierredomicilié à la Malenne, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
CAPMARTIN Jeanmenuisier, domicilié à Margremie, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 23 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
CARBON P. L.âgé de 60 ans, né à Milhau, département de l’Aveyron, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
CARBONELL Georgesdomicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme traître le 7 pluviôse an II, par le tribunal militaire aux armées des Pyrénées-Orientales.
CARBONNET Pierreex-noble, âgé de 66 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, capitaine, au 41e d’infanterie en station à Noyon, chevalier de robe-courte, fils de capitoul, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
CARCASSONNE Jassémarchand de mules, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CARDO Françoisfayencier, domicilié à Pont-sur-Rhône, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CARDONNET Jacques Josephcultivateur, domicilié à Saint-Jean-du-Gard, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
CARRÉ Jean Claudepère, perruquier, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme distributeur de faux assignats, le 22 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
CARRÉ Michelfils, perruquier, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme fabricateur de faux assignats, le 22 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
CARTIER Anneursuline de Pont-Saint-Esprit exécuté le 8 thermidor an II par la commission populaire séante à Orange, comme réfractaire à la loi.
CARTIER Vincentpropriétaire, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme émigré, le 3 floréal an II, par le tribunal criminel des Bouches-du-Rhône.
CASSAIGNE Bernard Louisâgé de 41 ans, né à Béziers département de l’Hérault, ex-vicaire de Saint Nicolas-des-Champs à Paris, domicilié à Luneraye, département de la Seine-Inférieure, condamné à mort comme conspirateur le 14 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CASSAIGNES Jacques dit Cauvinâgé de 27 ans, tourneur, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CASSAIGNES Jean dit Cauvinâgé de 28 ans, commis marchand, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CASSAIGNES Joseph Henriâgé de 68 ans, né et domicilié à Toulouse, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CASTAGNIER Alexandre Marieprécepteur, âgé de 30 ans, natif de Monpellier, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
CASTEL Jean Noëlnégociant, âgé de 37 ans, né à Pamiers, domicilié à Foix, département de l’Ariège, condamné à mort comme conspirateur le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CASTEL Josephfils, ex-noble, domicilié à Chatillon, département de l’Ariège, condamné à mort comme émigré le 30 vendémiaire an II, par la commission militaire séante à Bois-le-Duc.
CASTEL Paul dit Camelottisserand, domicilié à Labastide, département de l’Ariège, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 18 vendémiaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
CAUDY Joseph dit Jolidomicilié au Boulon, département des Pyrénées-Occidentales, condamné à mort comme émigré, le 13 floréal an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
CAUSSIGNAC Antoinedomicilié à Saint Chély-de-Tarn, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I par le tribunal criminel dudit département.
CAUSSIGNAC Jean Baptistetrafiquant, domicilié à la Malene, département de la Lozère, condamné comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
CAYX Jean Baptisteâgé de 66 ans, né à Martel, département du Lot, ex-curé y domiciliant, condamné à mort le 17 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.
CAZEAUX Arnaudarmurier, domicilié à Carbonne, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 fructidor an I, par le tribunal criminel du département.
CAZES Jean Paulâgé de 42 ans, ex-conseiller aux requêtes du parlement de Toulouse, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CÈBE Antoinefaiseur de bas, domicilié à Uzès-la-Montagne, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 2 ou 11 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CÉZANNE Jean Joseph Étiennegendarme, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme conspirateur le 1er messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CHABOT Françoisex-capucin, âgé de 35 ans, natif de Saint Geniez-Dol, département de l’Aveyron, député du département de Loir-et-Cher à la convention nationale de Paris, condamné à mort le 16 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration tendant à avilir la Convention nationale, détruire par la corruption le gouvernement républicain et pour avoir voulu favoriser la conspiration de l’étranger.
CHALMETON Joseph Ignaceprocureur syndic, du district d’Uzès, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 12 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CHAPUS Alexis Gaspardex-curé, domicilié à Pontuse, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 9 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CHARBONNIER dit Parisiendomicilié à Nasbinals, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
CHARBONNIER SAINTE CROIX A. D.âgé de 37 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 21 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire, de Paris, comme complice de la conspiration de la prison du Luxembourg où il était détenu.
CHARDON Étiennemarchand de cuirs, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CHARDON Jean Antoinevicaire d’Arzenc, département de la Lozère, condamné à mort comme réfractaire, le 26 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
CHARLEVAL C.A.ex-noble, et lieutenant de la garde constitutionnelle du tyran roi, âgé de 45 ans, né à Saint-Pé, département de la Haute-Garonne, domicilié à Paris, condamné à mort le 6 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt de Saint Lazare où il était détenu.
CHARRIER Antoinecuré de Malbouzon, département de la Lozère condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 27 vendémiaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
CHARRIER Marc Antoineex-constituant, domicilié à Nasbinals, département de la Lozère, condamné à mort comme conspirateur, le 28 messidor an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
CHAS dit Castorfabricant et officier municipal domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 13 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
CHAUVIN Jeanâgé de 56 ans, né à Montauban, perruquier, ensuite marchand, sous lieutenant au 19e régiment de chasseurs à cheval, domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort comme conspirateur, le 16 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
CHEVALIER dit Picarddomicilié à Mendes, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
CISSAC Arnaud Antoine dit Saint Andréperruquier, natif de Lavaur, département du Tarn, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 28 prairial an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme ayant participé à la force départementale, par suite des malheureuse journées des 12 et prairial an II.
CLADEL Jeanbourrelier, domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort comme chef d’attroupements contre-révolutionnaire, le 21 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département.
CLAR Josephdomicilié à Narbonne département de l’Aude, condamné à mort comme émigré le 19 messidor an II, par le tribunal du 2e arrondissement des Pyrénées-Orientales.
CLARET Étienneberger, domicilié à Saint Ennemie, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
CLAVERIE Charles Françoisprêtre, domicilié à Saverdun, département de l’Ariège, condamné à la déportation le 27 brumaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
CLAVIERRE Jean Pierreex-curé, âgé de 64 ans, né à Catelnon-Demoratier, domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
COLOMB Marc Antoinepropriétaire foncier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
COLOMB-NICOLAS Louisdomicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
COMBACAN Jean Pierrelaboureur, domicilié à Bonnaubert, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
COMBACAN Pierre Jeanjournalier, domicilié à Rainals, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
COMBAREL ou COURBAREL Baptistejournalier, domicilié à l’Estrade, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
COMBETTE Jean Joseph Lazare dit Caumontâgé de 49 ans, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, né et domicilié à Gaillac, département du Tarn, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
COMBETTES-LABOURÉLIE François Louisâgé de 29 ans, né à Gaillac, département du Tarn, ex-conseiller, au parlement de Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibération pris par le parlement de Toulouse les 25 et 27 septembre 1790.
CONIL Alphonsemarin, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort fédéraliste le 2 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
CONIL Jean Baptistefermier, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste le 28 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
CONSTANT Jean Pierre dit La Bartheâgé de 74 ans, né à Cézac, département du Lot, négociant, domicilié à Pradinère, même département, condamné à mort comme conspirateur le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
COULET Jeangendarme, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
COURTI Josephfils, domicilié à Saint-Génies, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 17 floréal an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
CROZE Pierrecordonnier, domicilié à Cujol, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 6 messidor an II, par la commission populaire d’Orange.
CUGNAUD Jeandomicilié à Lalan, département du Gers, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
CUSSAC P. J. M.ex-noble, âgé de 67 ans, conseiller de grande chambre au ci-devant parlement de Toulouse, né et y demeurant, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’un complot qui a existé en 1789 contre la liberté du Peuple, en protestant contre tout ce qui faisait la représentation nationale.
DAGIEUX J.âgé de 45 ans, ex-officier de la garde du tyran roi, né à Saint Pé, département de la Haute-Garonne, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme, le 6 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt de Saint Lazare, où il était détenu.
DAGUIN Jean Josephex-conseiller au parlement de Toulouse, domicilié à Seisses, département de Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DAOUST Eustachegénéral de division de l’armée des Pyrénées-Orientales, âgé de 31 ans, né à Douai, département du Nord, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort le 14 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme traître à la patrie, en trahissant la République dans le commandement des armées.
DARASSE Jean Saturninnotaire domicilié à Pont-sur-Rhône, département du Gard condamné à mort le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
DARIO Blaisemédecin né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, domicilié à Mont Unité, même département, condamné à mort le 11 messidor an II, pat le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
DARLHAC Pierreex-abbé, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
DARLHAC Baptistecoloriste, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
DARMAING François dit Dangeryâgé de 61 ans, né à Pamiers, avocat du ci-devant roi, en ladite Sénéchaussée, administrateur du département de l’Ariège, domicilié à Pamiers, même département condamné à mort comme conspirateur, le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DARMAING J. P. Jérômeâgé de 48 ans, né à Pamiers, département de l’Ariège, domicilié à Foix même département, condamné à mort le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.
DASPE Augustin Jean Louisâgé de 42 ans, né à Hoche, département du Gers, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
DASSAC Claudeaîné, tanneur, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
DASSAC Claudecadet, marchand, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal dudit département, comme fédéraliste.
DASSAS Simonex-avoué, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
DAUSAGNET-LASBORRDES H. A. B. B.ex-noble et ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 57 ans, né à Toulouse, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
DECLAIR Pierretailleur et chasseur dans la légion des Pyrénées, né à Toulouse, département de Haute-Garonne, domicilié à Carpentras, département du Vaucluse, condamné à la déportation, pour deux années, le 5 vendémiaire an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne, comme contre-révolutionnaire.
DECROY François Philippe Marcelinex-noble curé, domicilié à Malcap, département du Gard, condamné à mort comme réfractaire, le 10 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DEFRECHON Dominiqueâgé de 58 ans, chirurgien, natif de Simor, département du Gers, condamné à mort, le 13 frimaire an II, par la commission révolutionnaire séante à Lyon.
DEGAUD Pierre Josephmarchand domicilié à Beauucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
DEJUGE Louisdomicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort le 12 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme émigré.
DELAGE Jean Laurentfils de Laurent, domicilié à la Bastide-de-Besse-Place, département de l’Ariège condamné à mort le 25 vendémiaire an III, par la commission militaire séante à Bois-le-Duc, comme émigré.
DELATRE Louis Pierre Fr.général de division, commandant l’armée de Collioure, âgé de 29 ans, né à Saint Valleri, département de la Somme, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort, le 14 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de paris, comme traître à la patrie dans le commandement des armées.
DELBÈS Pierreprêtre non conformiste, âgé de 54 ans, natif de Saint Genies, domicilié à Saint Rémy, département de l’Aveyron, condamné à mort comme réfractaire, le 14 germinal an II, par la commission militaire séante à Bordeaux.
DELBOUIS Pierreex-curé, à Villemur, département de la Haute-Garonne, condamné à être déporté comme fanatique contre-révolutionnaire, le 22 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DELESTANGaîné, domicilié à Chirac, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
DELIANEfils, ex-abbé du Monastier, y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par la par le tribunal criminel dudit département.
DELIOT Rémi Benoît Brunoâgé de 35 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DELISLE Jean Baptiste Jos.ex-curé, domicilié à Bellerive-sur-Sare, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme réfractaire, le 27 pluviôse an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
DELMAS Jean dit Gouard-Jean-Gardel l’aînédomicilié à Puiceley, département du Tarn, condamné à être déporté comme perturbateur de la paix publique, le 5 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DELOR Pierredomicilié à Camburat, département du Lot, condamné à mort comme chef d’émigré contre-révolutionnaire, le 11 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DELPECH Arnaudnégociant, domicilié à Villefranche-Lauragais, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme accapareur, le 1er frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
DELPÊCHE-SAINT-TOU Raymondpère, âgé de 63 ans, vivant de son bien, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire.
DELPÊCHE-SAINT-TOUfils, âgé de 38 ans, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire.
DELZERS Emmanuelex-vicaire, domicilié à Saint Laurent-du-Muret, département de la Lozère, condamné à mort, le 25 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme réfractaire à la loi.
DEMAS Jean Jacquesex-chevalier, domicilié à Rhodès, département de l’Aveyron, condamné à mort comme 7 frimaire an II, par la commission militaire séante à Rhodès, comme émigré pris les armes à la main.
DEMONGIN Louishorloger domicilié à Aigues-Mortes, département du Gard, condamné à mort le 10 thermidor an II par le tribunal criminel dudit département.
DENIS Antoineboulanger, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme falsificateur de pain le 11 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DERREY Marcmaire de Toulouse, âgé de 42 ans, né domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
DESCALONNE Tristan Davidfils, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur le 7 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
DESCAZAUXfils aîné, domicilié à Moissac département du Lot, condamné à mort comme chef de la révolte le 20 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département.
DESCHAMPS Jean Césarâgé de 59 ans, natif du Puy-Morin, département de la Haute-Garonne, officier de santé, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 5 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
DESCOMBIES Jacques Françoisâgé de 66 ans, ex-noble et ancien lieutenant au ci-devant régiment royal vaisseau, né et domicilié à Nismes, département de du Gard, condamné à mort comme conspirateur le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DESFONDSfils, ex-abbé, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DESMAZES Antoineprêtre, domicilié à Sanguières, département de l’Aveyron, condamné à mort comme réfractaire le 28 frimaire an II, par le tribunal dudit département.
DESPALIÈRES N. F. P.ex-chanoine de Montpellier, ex-grand-vicaire de Montpellier, âgé de 61 ans, né à Moulins, département de l’Allier, domicilié à Paris, depuis le 14 juillet 1791, département de l’Orne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 9 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DEVAUX Paul Félix Antoine Brochecadet, ex-noble, domicilié à Bagnols, département du Gard, condamné à mort le 15 messidor an II, par le tribunal dudit département comme contre-révolutionnaire.
DEYDE Daniel Bernardâgé de 43 ans, ex-marquis, natif de Montpellier, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 9 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
DIDIER-BROCA Jean Charles Vincentâgé de 32 ans, né à Montauban, vivant de son revenu, ci-devant garde du corps du dernier tyran roi, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 4 germinal an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme convaincu d’avoir été l’un des principaux assassins qui le 10 mai 1790, firent égorger les Patriotes de Montauban.
DOMERGUE Claudepropriétaire foncier, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel du département du Var, comme fédéraliste.
DORTOMAN Jean Jacquesâgé de 51 ans, général de brigade près l’armée d’Italie, né et domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort le 5 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme traître à la patrie, et comme convaincu d’avoir entretenu des intelligences avec les ennemis extérieurs de la République.
DOUGADOS Venanceex-capucin, professeur de poésie et d’histoire âgé de 30 ans, né à Carcassonne, département de l’Aude, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort le 24 nivôse an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir protégé la fuite de BIROTEAU, député à la convention nationale.
DOUZIECH Jeanâgé de 48 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ancien commandant de la garde nationale dudit département, condamné à mort le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
DUBARRI Jean Baptiste dit Comte-Jeanex noble, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur le 28 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DUBOURG Mathias Mar. Arm. Pierreâgé de 49 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
DUBUC Jean dit Amboiseemployé dans les charrois de l’armée, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme aristocrate, le 20 vendémiaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
DUCHEIN Jean Pierreex-vicaire, domicilié à Pointes-Isnard, département de Haute-Garonne, condamné à mort comme réfractaire le 17 brumaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
DUCROS Antoine dit Saint Germainci-devant entreposeur de tabac, domicilié à Arreau, département des Hautes-Pyrénées, condamné à mort comme aristocrate, le 11 fructidor an I, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
DUFFAUTcommandant le fort Saint Elme, domicilié à Saint Elme, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme traître a la patrie, mis hors la loi par décret de la convention nationale du 8 nivôse an II.
DUMAS Pierremaître de danse, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 1er nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DUPARC Renévalet de chambre de l’ex-évêque, domicilié à Mende, département de la Lozère condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DUPONT Dominiqueaubergiste, domicilié à Vignes, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 2 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DURAND François dit Canarytailleur d’habits, domicilié à Aucamville, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 11 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
DURAND Jeandomicilié à Saint Aignan, département de l’Aveyron, condamné à mort comme embaucheur le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
DURAND Louissoldat au 61e régiment ci-devant Vermandois, domicilié à Saint Afrique, département de l’Aveyron, condamné à mort comme émigré, le 17 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
DURAND Pierreprêtre, domicilié à Saint Hilaire, département de l’Aveyron, condamné à mort comme réfractaire le 28 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
DURANTY Jeanâgé de 60 ans, natif de Baran, département du Gers, ex-curé, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort comme réfractaire, le 19 ventôse an II, par la commission militaire séante à Bordeaux.
DURFORT G. F. A.âgé de 35 ans, ex-noble, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 21 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration dans la prison du Luxembourg où il était détenu.
DUROUILLE Charlesâgé de 62 ans, ecclésiastique, né et domicilié à Nîmes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 12 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
ESCALETTE Françoismaire, domicilié à Savagnac, département du Tarn, condamné à mort le 5 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme instigateur et chef d’émeute contre-révolutionnaire.
FABET Jean dit Raisindomicilié à Pinceley, département du Tarn, condamné à mort le 5 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme perturbateur.
FABRE Antoinedéserteur, domicilié à Rieutort, département de la Lozère, condamné à mort comme brigand, le 11 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
FABRE Jeantailleur d’habits, domicilié à Recoules, département de la Lozère, condamné à mort le 26 prairial an I, par le tribunal criminel du département du Cantal, comme brigand de la Lozère.
FABRE Jean Antoine dit Terrascultivateur, domicilié à Auzargues, département du Gard, condamné à mort le 16 nivôse an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
FABRE Philippe François Nazaire dit Fabre d’Églantinehomme de lettres, et député à la Convention nationale, âgé de 39 ans, natif de Carcassonne, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 16 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire, séante à Paris, comme conspirateur, en trafiquant de ses opinions, et en devenant auteur du complot de la suppression et de la falsification du décret du 17 vendémiaire, concernant la compagnie des Indes.
FABRE Pierre Josephex-procureur syndic du département des Pyrénées-Orientales, âgé de 50 ans, né et domicilier à Perpignan, même département, condamné à mort le 1er messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme conspirateur.
FAGE Jeanattaché au grand spectacle, âgé de 46 ans, né à Carcassonne, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire.
FAGES Antoinedomicilié à Saint-Chély, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
FAGES Jean Baptistedomicilié à des Monts, hameau de La Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département, comme chef d’attroupements.
FAGES Jean Baptistehuissier, domicilié à Meyrveis, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal dudit département.
FAGES Pierretisserand, domicilié à la Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
FAGES Pierre Jeandomicilié à la Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
FAJOT Henri Bernard Catherineex-président au parlement de Toulouse, âgé de 50 ans, né et domicilié à Toulouse, département de Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur en provoquant, signant ou approuvant des arrêtés ou protestations faites au nom du parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
FANTOU Pierrecuisinier, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort le 22 prairial an II par le tribunal criminel dudit département, comme distributeur de faux assignats.
FARGEON Louise Antoinetteveuve BUSSY, ex comtesse, âgée de 68 ans, née et domiciliée à Montpellier département de l’Hérault, condamnée à mort le 9 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire.
FAVEROLLES Henri Charles Louisâgé de 36 ans, ex-noble, ex-prêtre, inspecteur général des fourrages à l’armée des Pyrénées-Occidentales, ci-devant lieutenant d’infanterie, ensuite commissaire des guerres, aide de camp de DUMOURIER, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 12 nivôse an II par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme conspirateur.
FENA Jeandomicilié à Sorède, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort le 13 pluviôse an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme émigré.
FÉRAND de ROSES Pierre Élie dené le 18 novembre 1739 à Castres, chef de Brigade de l’armée du Rhin, condamné par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur le 9 ventôse an II et guillotiné le 20 ventôse an II à Paris.
FERRIEZ Vincentchirurgien, âgé de 33 ans, né à Rieul, département de la Haute-Garonne, domicilié à Buire, département de la Drôme, condamné à mort le 18 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme complice d’une conspiration qui a existé en août 1792, dans le département de la Drôme.
FEUILLIDE Jean dit Capottecultivateur, domicilié au Marais-de-Gaborit, département de Gers, condamné à mort le 4 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme conspirateur et complice de MANGIN.
FIELVAL Pierreemployé à la régie nationale, âgé de 40 ans, né à Florac, département de la Lozère, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 24 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme l’un des agents du fédéralisme.
FILSAC Jeanex-avocat, secrétaire général du département du Lot, âgé de 36 ans, né et domicilié à Cahors, même département, condamné à mort le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme conspirateur.
FLÉCHIER Césarfabricant d’étoffes, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 18 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
FLOUTIER Jeanmarchand d’étoffes, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
FOISEGURETdomicilié à Rhodès, département de l’Aveyron, condamné à mort le 28 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département comme receleur de prêtres réfractaires.
FOISSAC Pierredomicilié à Saint Victor, département de l’Aveyron, condamné à mort le 20 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
FONTAINIER Pierre dit Arpajonjournalier, domicilié à Nasbinale, département de la Lozère, condamné à mort le 7 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
FORESTIER Jeanprêtre, domicilié à Canourgue, département de la Lozère, condamné à mort le 28 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme réfractaire à la loi.
FORILLON Guillaumedomicilié à Montauban département du Lot, condamné à mort le 28 brumaire an II, par la commission militaire séante à Auxonne comme émigré.
FOSSAT dit La Tempêtedomicilié à Moissac, département du Lot, condamné à mort le 17 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département, comme chef de révoltés.
FOUCIER Benoîtdomestique à Roquemadon, département du Lot, condamné à mort le 16 germinal an II, par la commission militaire séante à Bruxelles, comme émigré.
FOUQUE Pierrevolontaire dans le 5e bataillon de chasse d’infanterie légère, domicilié à Montesquieu-Volvestre, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 10 floréal an II, par la commission extraordinaire séante à Bayonne, comme émigré.
FOURCADE Laurentagriculteur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
FOURCHUT Jean Baptiste dit Lecamuspropriétaire foncier, ex-seigneur de Saint Pierre-de-Castres, domicilié à Bagnols, département du Gard, condamné à mort le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
FOURNIÉ Louisdomicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
FOURNIERci-devant prieur curé de Nasbinals, y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de séditieux.
FOURNIERdomicilié à Sainte Lucie, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de séditieux.
FOUSSAT Pierrecommis au canton de Beaucaire, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
FOUSSE-GRIVE Françoisépinglier, âgé de 27 ans, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
FRAMON Louisdomicilié à Valence, département du Tarn, condamné à mort, le 30 vendémiaire an III, par la commission militaire séante à Bois-le-Duc, comme émigré.
FREULIN Étiennechasseur de la cavalerie du Gers, âgé de 38 ans, né et domicilié à Aget, département du Gers, condamné à mort le 18 messidor an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme déserteur, et pour avoir falsifié son passeport.
FROMAGEOT Pierreex-prieur et seigneur de Gourdagues, y demeurant, département du Gard, condamné à mort le 23 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
FROMENT Jeanci-devant prêtre et chartreux, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 2 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme réfractaire à la loi.
FROMENTAL Laurentdomicilié à Montredat, département de la Lozère, condamné à mort le 2 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme chef de rebelles.
GACHE Jeandomicilié à Laval, département de la Lozère condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GAFFARD Françoiscultivateur, domicilié à Canet, département de l’Aveyron condamné à mort le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
GAILLARD Jean Louis Renéex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 52 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire en protestant les 25 et 27 septembre 1790 contre les mois émanées de la représentation nationale.
GAILLARD MALARTRE Marie Antoinemarchand en détail, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
GAL Antoinedomicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GAL Jeandomicilié à Maléne, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GAL Pierre Jeandomicilié à Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GALTIER Josephjournalier, domicilié à Mendailles, département de l’Aveyron, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
GALY Bernarddomicilié à Saint Girons, département de l’Ariège, condamné à mort, pour émission de faux assignats, le 29 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
GAMEL Jean François Nicolasmarchand fabricant, âgé de 35 ans, né à Carcassonne, département de l’Aude, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 21 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
GARNAULT Jacquescommissionnaire, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
GARRIGON Jeanberger, domestique, domicilié à Carvaillac, département du Lot, condamné à mort le 22 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
GAS Jeanjournalier, domicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GASEecclésiastique, domicilié à Chanac département de la Lozère, condamné à mort le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département par contumace, comme séditieux.
GAUDY Jacquesentrepreneur de bâtiments, domicilié à Montpellier département de l’Hérault condamné à mort, comme fabricateur de faux assignats le 25 brumaire an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
GAUSSAND Henrynotaire, ex-juge de paix, domicilié à Remoulins, département du Gard, condamné à mort le 27 messidor an II, par le tribunal dudit département, comme contre-révolutionnaire.
GAUTIER Jeanchirurgien, domicilié à Aiguesmortes, département du Gard, condamné à mort, comme fédéraliste le 10 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
GÉLY Antoineex-curé, domicilié à Barjac, département de la Lozère, condamné à mort, le 9 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme réfractaire à la loi.
GÉLY Pierrecommis fabricant, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 23 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
GENAS J. J. Maurice Raimondex-noble, propriétaire, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
GÉNIBRE Bertrandjournalier, âgé de 21 ans, né à Caussade, département du Lot, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire.
GERVAIS Louis dit Coucoureldomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme complice de séditieux.
GÉVAUDAN Antoineex-noble, âgé de 64 ans, natif de Montpellier, département de l’Hérault, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 2 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire.
GIBELIN Pierredomicilié à Prinsvejols département de la Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 27 vendémiaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
GIBELINex-noble, domicilié à Pin, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme séditieux.
GIBERT Jean Pierresecrétaire du bureau de conciliation du district de Nismes, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 9 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
GIGONZAC Pierreex-vicaire de Fontans y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort, comme fédéraliste le 26 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
GILÈDE Jeandomicilié à Saint Anatoli, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 17 floréal an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme émigré.
GILLET J.âgé de 53 ans, négociant, né à Villeneuve-d’Agen, département de la Haute-Garonne, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 9 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.
GILLY Claudefaiseur de bas, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
GIRARD Pierreâgé de 40 ans, né à Santerre, département de la Lozère, chaudronnier, guillotiné à Arras le 10 frimaire an II.
GISCARD Joseph dit Loubessondomicilié à Cheleu, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de séditieux.
GIZARD Antoine dit Marceillaccultivateur domicilié à Bousquet, département de l’Aveyron, condamné à mort le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
GOIRAND Joseph Mauriceex-seigneur de la Beaume, juge du tribunal du district d’Uzès, domicilié à Uzès, département du Gard, condamné à mort le 8 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
GOIRAND Pierre dit La Valusdomicilié à Uzès-la-Montagne, département du Gard, condamné à mort le 11 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme conspirateur.
GOURLIÉ Jean Louiscompagnon faiseur de bas, âgé de 43 ans, né à Nismes, département du Gard, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, le 7 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire.
GRANGENT Joseph Léonardingénieur de la République, domicilié à Pont-sur-Rhône, département du Gard, condamné à mort le 7 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
GRANIER Étiennedomicilié à Estables, département de la Lozère, condamné à mort le 29 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
GRÉGOIRE Jeanci-devant receveur de loterie, âgé de 63 ans, né à Lunel, département de l’Hérault, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 4 nivôse an II, par la commission militaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire.
GRENIER Étiennedomicilié à Estables, département de la Lozère, condamné à mort le 29 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département comme instigateur de révolte.
GRENOUILHAC Baptistemaçon, domicilié à Martel, département du Lot, condamné à mort le 16 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
GRIOLET Jean Antoinehomme de loi, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 15 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme conspirateur.
GROUSSETdomicilié à Salmon, département de la Lozère, condamné à mort, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme séditieux.
GRUMET Jean Marieex-grand vicaire de Toulouse et administrateur, du département de l’Ain, âgé de 51 ans, natif de Montfort, ci-devant Saint Rambert domicilié à Épidam, département de l’Ain, condamné à mort, le 26 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire.
GUÉRIN Jean dit Ladéroutefabricant de bas, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 25 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme chef d’attroupements contre-révolutionnaire.
GUIBERT J. L.âgé de 46 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-noble et ci-devant sénéchal de Toulouse, condamné à mort le 7 thermidor an II, par le tribunal révolution séant à Paris, comme conspirateur.
GUICHARD Antoine Jean Louis dit Lalinièreancien officier de cavalerie, domicilié à Vigan, département du Gard, condamné à mort, le 5 vendémiaire an III, par la commission militaire séante à Valenciennes, comme émigré.
GUILLEMINET Louiscommis drapier, âgé de 27 ans, né à Montpellier, département de l’Hérault, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 14 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
GUILLERMAIN M. J.âgé de 60 ans, ex-conseiller au parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, né audit lieu, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
GUIRAUD Nicolascommissionnaire, domicilié à Cette, département de l’Hérault, condamné à mort, le 9 thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Gard, comme contre-révolutionnaire.
GUIRINGAUD P.âgé de 42 ans, né à Castel-Sarrazin, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations prises par le dit parlement de Toulouse, les 23 et 27 septembre 1790.
GUIZOT André Françoishomme de loi, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 19 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
GUIZOT François André dit Guizot-Gignouxhomme de loi, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 19 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
GUIZOT Louisagriculteur, administrateur du département du Gard, domicilié à Sainte Genies, même département, condamné à mort, le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
HAULINIÈRE David dit Gasconâgé de 38 ans, marchand, natif de Castres, département du Tarn, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort, le 18 messidor an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme convaincu d’avoir falsifié des passeports pour servir la cause du fédéralisme.
HAZBRA Pierre dit Barjacprêtre de la Merci, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 9 vendémiaire an II, par le tribunal criminel dudit département, comme émigré.
HÉBRAD Pierrepeigneur de laine, domicilié à Chirac, département de la Lozère, condamné à mort, le 17 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
HENRY Nicolasfabricant de bas, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
HILLAIRE Jean Baptisteex-curé, domicilié à Saint Frezai-d’Albuzès, département de la Lozère, condamné à mort, comme réfractaire à la loi, le 24 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
HIOURG Jeanboulanger à Narbonne, département de l’Aude, condamné à mort, comme émigré, le 19 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
HUGUET Françoiscultivateur domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
IDALOT Josephagriculteur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 15 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
IMBERT Françoisex-officier de maréchaussée, âgé de 33 ans, né et domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort, le 24 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme convaincu d’avoir été fédéraliser le département de la Lozère et autres environnants.
INGRES Jean Bernardofficier de santé, âgé de 23 ans, natif de Saint Martin-Gimos, département du Gers, domicilié à Lacanau, département de la Gironde, condamné à mort, le 24 germinal an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme contre-révolutionnaire, et fanatique.
JAROUSSEmaire de la commune de Saint Laurent-du-Muret y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme complice des séditieux.
JARRIGIONex-curé de Rocoul-d’Aubrac y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme complice de séditieux.
JARRIGIONex-vicaire de Saint Chély, y demeurant, département de la Lozère, condamné à mort, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département comme complice de séditieux.
JAUBERT Josephprêtre, domicilié à Passa, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort, le 27 pluviôse an II, par le tribunal criminel du département de Haute-Garonne, comme réfractaire.
JONQUET Antoinedomestique, domicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort, le 14 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
JORRE Jean Baptistedomicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 13 germinal an II, par la commission militaire séante à Auxonne, comme émigré.
JOUENNE Jean René dit Desgrignyex-comte, domicilié à Aimargues, département du Gard, condamné à mort, le 13 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
JOURDAN Jeanfils, domicilié à Chastel-Nouvel, département de la Lozère, condamné à la déportation, le 27 vendémiaire an 2, par le tribunal criminel dudit département.
JOURDIE Gracienvicaire de Sevrac, domicilié à Inox, département de la Lozère, condamné à la déportation, le 26 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
JOUROUET dit Le chevalier de Lasale de Montgézieucadet, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme chef de séditieux.
JOUVE Joseph Vincent Xaviermaître d’école, domicilié à Aramon, département du Gard, condamné à mort, le 28 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
JUGONOUS J. A. V.âgé de 45 ans, ex-noble, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, né à Poncheramet, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme ennemi du peuple, et ayant pris part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
JUSTAMOND Marie Madeleine deursuline de Pont Saint Esprit exécutée le 8 thermidor an II, par la commission populaire séante à Orange, comme réfractaire à la loi.
LABASTIDE Barthélemymaître de danse, âgé de 64 ans, né à Pasquillon, département de la Haute-Garonne, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, le 13 nivôse an II, par la commission révolutionnaire séante à Lyon, comme contre-révolutionnaire.
LABAT Jean Savit.adjudant aux charrois, domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
LABONDIE Jacques Étienne Victorancien commissaire de marine, âgé de 44 ans, né à Cahors, département du Lot, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort, le 3 nivôse an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme conspirateur.
LABROUE Joseph Germain Paulex-conseiller aux requêtes du parlement de Toulouse, âgé de 41 ans, né à Moissac, département du Lot, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire et pour avoir protesté, le 25 et 27 septembre 1790, contre les lois émanées de la Représentation nationale.
LABROUSSE Jean dit Vérazetci-devant mousquetaire, commis aux requêtes du parlement de Toulouse, âgé de 41 ans, né à Montauban, domicilié à Moulins, département de l’Allier, condamné à mort, le 11 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire.
LACAN Antoine dit Saronillejournalier, domicilié à Mandailles, département de l’Aveyron, condamné à mort, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département, comme embaucheur.
LACAN Jeandomicilié à Saint Victor, département de l’Aveyron, condamné à mort, le 20 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
LACAZE Raymond dit Nonotex-conseiller aux requêtes du parlement de Toulouse, âgé de 48 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en protestant les 25 et 27 septembre 1790 contre les lois émanées de la représentation nationale.
LACOMBE Jean Jacquesrentier, âgé de 33 ans, natif de Cajac, département du Lot, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort, le 24 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration de CHAUMETTE, GOBEL, évêque de Paris, et autre, tendant à dissoudre la représentation nationale, assassiner ses membres et les patriotes, détruire le gouvernement républicain.
LACOURT Françoisprêtre prébendier, domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort, comme réfractaire, le 19 nivôse an II, par le tribunal criminel du Lot.
LACROIX Dominiqueaubergiste, âgé de 44 ans, né à Montauban, domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire et fanatique, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séante Paris.
LACROIX Michelvolontaire au 3e bataillon de l’Hérault, domicilié à Laurenard, département de l’Ariège, condamné à mort, comme déserteur le 15 germinal an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
LADET Antoinedomicilié à Laval, département de Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
LADET Jeandomicilié à Laval, département de Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
LADUGUIE Antoineâgé de 73 ans, ancien négociant, natif de Mauroux-Cabanac, département du Lot, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 27 messidor an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme contre-révolutionnaire, et pour n’avoir pas accepté la constitution républicaine.
LAFOND Anne Josephâgé de 60 ans, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, pour avoir protesté secrètement sous signature privée, les lois transcrites le 3 novembre 1789 par l’assemblée constituante.
LAFOUSSE Louisfacturier, domicilié à Vigan, département du Gard, condamné à mort le 10 floréal an II, par la commission extraordinaire séante à Bayonne, comme émigré.
LAFUNESTIER M. B. F.âgé de 48 ans, né à Maurigeat, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au parlement de Toulouse, département de Haute-Garonne, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
LAIRIX Josephlaboureur. domicilié à Garderenoux, département de l’Ariège, condamné à mort le 23 fructidor an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
LAJAX Isaacconducteur des convois, domicilié à Narbonne, département de l’Aude condamné à mort le 6 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme conspirateur.
LAMOTHE M. J.âgé de 48 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au parlement dudit lieu, condamné à mort, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, en prenant part à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
LAMYRE Jean Pierrecommandant de la garde nationale, domicilié à Grisolles, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 16 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
LAPIERRE Pauleâgé de 61 ans, natif de Puycassier, département du Gers, marchand de Farines, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 1er thermidor an II, par la commission militaire séante à Bordeaux comme contre-révolutionnaire, pour n’avoir jamais assisté à sa section, ni accepté la constitution républicaine.
LAPLAISE Jeanpère, domicilié à Camburat, département du Lot, condamné à mort le 11 germinal an II, par la commission militaire de Nantes, comme brigand de la Vendée.
LAPORTE Jacquesdomicilié à Saint Laurent-de-Murel, département de la Lozère, condamné à être déporté à vie le 26 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de révoltés.
LAPORTE Jean Marcdomicilié à Chante-Grenouille, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
LARNE Jean Paulavoué au tribunal du district de Tarascon, domicilié à Foix, département de l’Ariège, condamné à mort le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.
LAROCHES-LAMBERT Jean Alexandreex-noble, et chanoine de Beauvais, âgé de 58 ans, né à Cahors, domicilié à Beauvais, département de l’Oise, condamné à mort le 19 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration de la maison d’arrêt du Luxembourg où il était détenu.
LAROQUE Jean Louisex-vicomte, général de brigade, colonel du 10e régiment de dragons, capitaine au régiment de Mestre-de-Camps, avant la révolution, âgé de 39 ans, né et domicilié à Anglès, département de l’Hérault, condamné à mort le 12 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur et complice de DUMOURIER.
LAROUVIÈRE Jean Antoine Jacquesnatif de Codelet, département du Gard, rentier, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 4 floréal an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme fédéraliste.
LARRAGUAN Jean Françoisâgé de 49 ans, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, né à l’Isle-Jourdain, département du Gers, domicilié à Toulouse, département de Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en protestant les 25 et 27 septembre 1790, contre les lois émanées de la Représentation nationale.
LARUE Jean Paulâgé de 33 ans, ex-avoué, juge du tribunal du district de Tarascon, domicilié à Foix, même département, né à Pamiers, département de l’Ariège condamné à mort le 22 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la commune de Pamiers, à l’effet de se faire porter aux places par le peuple.
LARUE Josephâgé de 42 ans, ex avoué au tribunal du district de Tarascon, domicilié à Foix, même département, né à Pamiers département de l’Ariège condamné à mort le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la commune de Pamiers, à l’effet de se faire porter aux places par le peuple.
LASCOMBES Françoisedomiciliée à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 4 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme émigré.
LASOURCE Marie David-Albinâgé de 31 ans, natif d’Anglès, département de l’Hérault, député de ce département à la Convention nationale, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 9 brumaire an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur, et par suite des malheureuses journées des 12, 13 et 14 prairial an I.
LASSABATHIE Jean Cyprienâgé de 65 ans, négociant raffineur, natif de Moissac, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 17 brumaire an II, par la commission militaire de Bordeaux, comme contre-révolutionnaire pour avoir concouru aux mesures liberticides de la commission prétendue populaire.
LASSALE Joseph Augustinex-noble, et lieutenant de vaisseau, département des Hautes-Pyrénées, condamné à mort, le 19 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme émigré.
LASSALLE Jeandomicilié à Benergue, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme émigré.
LASUTTES Jeanmédecin, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme chef de brigand le 9 juin 1793, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
LATOUR Gabrielprêtre, domicilié à Noé, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme réfractaire à la loi le 2 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
LAURANS Victordomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme séditieux.
LAURENS Jean Antoinedomicilié à Rhodès, département de l’Aveyron, condamné à la déportation, le 21 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département.
LAVALmeunier, domicilié à Moissac, département du Lot, condamné à mort, comme chef de révolte, le 17 germinal an I, par le tribunal criminel dudit département.
LAXALDE J. B.âgé de 42 ans, né à Ainbout, département des Pyrénées-Orientales, domicilié à Nevers, département de la Nièvre, commis aux ponts et chaussées, condamné à mort, comme conspirateur, le 4 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
LEBLANC Clément Marieâgé de 73 ans, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, né et domicilié audit lieu, condamné à mort, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, et pour avoir protesté, le 25 et 27 septembre 1790, contre les mois émanées de la représentation nationale.
LEBRUN P. Philippe Marieâgé de 51 ans, inspecteur des remontes, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, domicilié à Saumur, département de la Mayenne-et-Loire, condamné à mort le 13 vendémiaire an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire ayant favorisé les progrès des rebelles de la Vendée, et arboré la cocarde Blanche.
LECLAIR ou LECLERC Pierreâgé de 41 ans, domestique, né à Pamiers, département de l’Ariège, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, le 8 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire.
LEGAND Jeancourtier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 25 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme instigateur de révolte.
LESPINASSE G. F. J. C.fils, ex-noble, et ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 33 ans, né et domicilié audit lieu, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
LESPINASSE P. A.âgé de 64 ans, né et domicilié à Toulouse, ex-noble, ex-conseiller au parlement dudit lieu, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
LIBOURELex-abbé, domicilié à Pratriala, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
LIGIER Théodoredomicilié à Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
LIGNÈRES Bernardnégociant, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur, le 5 ventôse an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
LOUBET Georgeshomme de loi, âgé de 40 ans, né à Saint-Gaudens, département de la Haute-Garonne, domicilié à Toulouse, même département, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
LUGAU Jeanvolontaire au 2e bataillon du Tarn, domicilié à Paul-de-Lamialte, même département, condamné à mort comme embaucheur, le 16 floréal an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
LUQUIN Jean Baptistecordonnier, puis maître en fait d’armes, domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort comme distributeur de faux assignats, le 14 messidor an III, par le tribunal criminel du département de la Seine.
LUQUIN Jean Baptistecordonnier, puis maître en fait d’armes, domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort comme distributeur de faux assignats, le 14 messidor an III, par le tribunal criminel du département de la Seine.
MAGNAC Giral dit Lesquifcouvreur, domicilié à Mende département de la Lozère, condamné à mort le 4 messidor an I, par le tribunal criminel du département de la Lozère, comme contre-révolutionnaire.
MAILLOT Pierrecolonel au 4e bataillon de l’Ariège, domicilié à Saverdun, département de l’Ariège, condamné à mort comme complice de révoltés, le 23 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
MAINDOUZE Jean Pierrecommis au bureau des affaires étrangères, âgé de 53 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 14 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur et ayant pratiqué des intelligences avec LAFAYETTE, DUMOURIER, LEBRUN, ROLLAND, PÉTION, GRANGENEUVE, VALAZÉ et autre.
MALAFOSSE Jean Baptistecabaretier, domicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal militaire du département de la Lozère.
MALPELdomicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme chef d’émeute, le 17 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
MALZAC Guillaumedomestique, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme conspirateur, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
MALZACfils aîné, domicilié à Montignac, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
MANOEL Étienneâgé de 53 ans, né à Salle, département du Gard, ex-commandant de l’île Sainte Lucie, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme conspirateur, le 21 nivôse an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
MARCHAND Josephsoldat au 52e régiment, ci-devant Lafère, domicilié à Nismes département du Gard, condamné à mort comme émigré, le 17 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
MARICANaîné, domicilié à Rhodez, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel du département de l’Aveyron.
MARQUIER François Josephex-président au parlement de Toulouse, âgé de 63 ans, né et domicilié à Toulouse département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme contre-révolutionnaire, en protestant les 25 et 27 septembre 1790, contre les lois émanées de la représentation nationale.
MARSAN Théodoreâgé de 27 ans, né à Toulouse, vivant de son bien, domicilié à Paris département de la Seine, condamné à mort le 29 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration de l’étranger et de l’assassinat du représentant du Peuple COLLOT-d’HERBOIS ; il a été conduit à l’échafaud avec une chemise rouge.
MARSIAL Jeanagriculteur et administrateur du département du Gard, domicilié à Salle même département, condamné à mort comme conspirateur, le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
MASFORNEY Pierredomicilié à Guinguettes département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 14 pluviôse an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement des Pyrénées-Orientales.
MASSABIAN Louisinstituteur, domicilié à Nismes département du Gard, condamné à mort le 25 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme instigateur de révolte.
MATHIEU Josephperruquier, âgé de 27 ans, natif de Nismes, né et domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 27 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MAURETTE Pierredomicilié à Seixe, département de l’Ariège, condamné à mort comme fabricateur de faux assignats, le 30 thermidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
MAURICE Fabiengarçon chirurgien, âgé de 22 ans, natif de Tournecoupe, département du Gers, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 5 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MAURIN Jean Françoisberger, domicilié à Lamulèpe, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 30 thermidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
MAURY Pauldomicilié à Narbonne département de l’Aude, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
MAZEL Davidfabricant de bas, âgé de 18 ans, natif d’Uzès, département du Gard, domicilié à Lyon département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 8 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MAZER Jeanhomme de loi, agriculteur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MAZER Pierrevolontaire dans la 7e compagnie du 5e bataillon du Mont-Blanc, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme émigré, le 9 fructidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
MAZOYER Honoréex-bénédictin, domicilié à Langogne, département de la Lozère, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 23 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MÉJAN Étiennedomicilié à Sainte Eunemie, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
MELHAC Romaindomicilié à Chirac département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal dudit département.
MÉLON Henri Isidoreex-noble, natif de Montpellier, domicilié à Lyon département du Rhône, condamné à mort comme fédéraliste, le 30 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MÉNAGE Jacquesvisiteur des rôles, domicilié à Gourdon département du Lot, condamné à mort comme chef d’émeute, le 2 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département.
MÉNARD Louisâgé de 36 ans, cultivateur, né et domicilié à Fijeac département du Lot, condamné à mort comme conspirateur, le 2 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
MERCADIER Jean dit Micoutambour de la compagne franche de Saverdun, domicilié à Saverdun département de l’Ariège, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 23 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
MERLE Jacques Hyacinthenotaire, domicilié à Bagnat département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MERLIN Jeandomicilié à Fournety département de l’Ariège, condamné à mort comme émigré, le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du premier arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
MEYNIER Étienneex-noble, ex-membre de l’assemblée constituante et maire de Nîmes, âgé de 65 ans, président du département du Gard, à Nismes, y demeurant, condamné à mort le 26 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire.
MEYSONNIER Baptistemaréchal ferrant, domicilié à Buisson département de la Lozère, condamné à être déporté à vie, par le tribunal criminel dudit département le 26 germinal an II, comme complice de révoltés.
MICOT Jacques Saturnincommis toilier, âgé de 23 ans, natif de Toulouse, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MIÉGEVILLE Antoineex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 57 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire en protestant les 25 et 27 septembre 1790, contre les lois émanées de la représentation nationale.
MILLANGE Louisquartier maître trésorier du premier corps des hussards de la Liberté, âgé de 45 ans, natif de Valvoque dans les Cévennes, département du Gard, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme le 28 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur.
MILON Jeanmarchand revendeur, domicilié à Bagnols, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 15 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
MIRANDE Jacquesfabricant d’étoffes, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MOISSET Julientailleur, domicilié à Mandailles, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
MOLINÉRY François dit Murolsâgé de 46 ans, conseiller au parlement de Toulouse, né et domicilié à Mur-de-Barès, département de l’Aveyron, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en cherchant à anéantir la Liberté publique, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faites au nom de ce parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
MOLINIER Jeanâgé de 27 ans, se disant prêtre, natif de Queilus, département du Lot, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 18 prairial an II, par la commission révolutionnaire de Bordeaux, comme réfractaire.
MONESTIER Jean Antoinevoiturier, domicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
MONESTIER Jean Josephdomicilié à Laval, département de la Lozère condamné à mort, comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
MONESTIER Placidedomicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme séditieux.
MONIQUE Bertrandâgé de 50 ans, natif de Billie, département de la Haute-Garonne, domicilié à Lyon département du Rhône, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 28 nivôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MONTÉGUT Jean Françoisex-noble, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 64 ans, né et domicilié, Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration contre la souveraineté du peuple, en signant ou adhérant à des protestations tendantes à méconnaître la liberté et la souveraineté du peuple, à calomnier la représentation nationale.
MONTÉGUT Raimond André Philibertex-noble, conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, âgé de 26 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en protestant, les 25 et 27 septembre 1790, contre les lois émanées de la représentation nationale.
MONTGIRON Pierre Jeandomicilié à Malème, département de la Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
MONTSIRBENT Jean Pierreapothicaire, âgé de 38 ans, né et domicilié à Pamiers, département de l’Ariège, condamné à mort, le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la commune de Pamiers.
MONTSIRBENT Jeangreffier du tribunal criminel du département de l’Ariège, âgé de 49 ans, né et domicilié à Pamiers, département de l’Ariège, condamné à mort, le 23 prairial, an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la commune de Pamiers.
MOREAU Henrihomme de loi, âgé de 67 ans, né à Montpellier, département de l’Hérault, officier municipal de Lille, ci-devant accusateur public militaire près le point central de l’armée du Nord, domicilié à Arras, département du Pas-de-Calais, condamné à mort, le 7 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir pratiqué des manœuvres tendantes à soustraire le tyran au supplice qu’il avait mérité.
MOREAU Jacquesorfèvre, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort, comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MOULET Pierrefruitier, âgé de 50 ans, né et domicilié à Caussade département du Lot, condamné à mort, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire et fanatique.
MOURET François Hippolytemarchand commissionnaire, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort, comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
MOURLUIS J. P.âgé de 70 ans, né à Affite, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme l’ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
MOZÉ Louisâgé de 29 ans, natif de Vigan, département du Gard, perruquier, domicilié à Lyon département de Mayenne et Loire, condamné à mort, comme fédéraliste, l’an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
MURET Étienne Jeandomicilié à Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort, comme conspirateur, le 29 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département.
NÈGRE Benoîtpilote-côtier, ayant rang d’enseigne non entretenu, domicilié à Agde, département de l’Hérault, condamné à mort le 2 pluviôse an II, par le tribunal criminel du département de la Charente-Inférieure comme conspirateur.
NÈGRE Jeanci-devant fermier de Barbotan, ex-comte, ex-constituant, âgé de 61 ans, né à Havange, département du Lot, domicilié à Bezai, département du Lot-et-Garonne, condamné à mort le 11 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme convaincu d’avoir eu des intelligences avec les ennemis extérieurs de la République.
NESMES Jean Armandreceveur des domaines nationaux, domicilié à Aigues-Mortes, département du Gard, condamné à mort le 3 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
NOGUIER Paulfabricant, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
NOUVEL Pierrenégociant, domicilié à Bagnols, département du Gard, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
NOUVIL Françoiscolporteur, âgé de 50 ans, natif de Montpellier, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
ODE Étienne dit La Marmottemaçon, domicilié à Bagnols, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
OLLIVIER Gabrieldomicilié à Uzès-la-Montagne, département du Gard, condamné à mort le 11 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
OLOMBEL Jean Étienne Mauriceci-devant administrateur du district de Castres domicilié à Mazamet, département du Tarn, condamné à mort le 9 ventôse an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne, comme conspirateur.
PAGÈS Antoinedéserteur, domicilié à Bruel-d’Esclanèdes, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 8 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
PAGÈS Jean Baptiste dit Labouissettepropriétaire et cultivateur, domicilié à Senac, département du Lot, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 9 thermidor an II, par la commission militaire de Nantes.
PAGÉS Paulfaiseur de bas, domicilié à Uzés-la-Montagne, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur le 5 thermidor an II, par le tribunal criminel du département du Nord.
PALANGIÉ Françoisprêtre, domicilié à Saint Geniès, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 11 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
PALHOU Antoinearchitecte, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
PALLIÈS Antoinescieur de long, domicilié à Cas, département du Lot, condamné à mort comme brigand de la Vendée le 21 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
PALMADE Jean Pierre dit Fraximeâgé de 63 ans, étaleur, ci-devant lieutenant particulier de la sénéchaussée de Pamiers, né et domicilié à Pamiers, département de l’Ariège, condamné à mort le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice des trames liberticides, dont le foyer était dans la commune de Pamiers.
PAOMT Jeandomicilié à Narbonne, département de l’Aude, condamné à mort comme émigré le 19 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
PAPAREL Pierre dit Chenacdomicilié à Chenac, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 26 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PAPAREL Pierrepère, fermier, domicilié à Chanac, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
PAPAREL1er frère, ex-curé de Vabres, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, contumace le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
PAPAREL2e frère, ex-vicaire, domicilié à Javois, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
PAQUETON Pierrejournalier, ex-soldat au 2e bataillon du Gard, 3e compagnie, domicilié à Valence, département de la Drôme, condamné à mort comme émigré le 28 vendémiaire an III, par la commission militaire de Bruxelles.
PARADAN dit Bidetdomicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
PASCAL Jeanex-prieur et curé, domicilié à Porte, département du Gard, condamné à mort le 11 thermidor an II, par le tribunal criminel du département de l’Ardèche, comme réfractaire à la loi.
PATRON Jean Pierreex-secrétaire greffier de la commune, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort comme le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
PAYSSAC Étienneemployé au bureau des subsistances, âgé de 41 ans, né à Nismes, département du Gard, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 7 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
PÉLERIN François Davidex-vicaire, domicilié à Alais, département du Gard, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 1er germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
PELON Jean Jacquesdomicilié à Navial département de l’Aveyron, condamné à mort le 19 germinal an II, par la commission militaire d’Auxonne, comme émigré.
PELON Louisâgé de 60 ans, drapier, natif du Vigan, département du Gard, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 27 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
PELRAS Anneex-religieuse carmélite, âgée de 64 ans, née à Cajarc, département du Lot, domicilié à Compiègne, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ayant fait partie de rassemblements et conciliabules fanatiques et contre-révolutionnaires.
PÉRIS Antoinedomicilié à Castanet, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme émigré le 27 messidor an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Occidentales.
PÉROTTE-VALHAUSY J.F.âgé de 52 ans, né à Milliat, ex-conseiller au parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, demeurant audit Milliar, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
PERRE Éléazareboulanger, domicilié, à Beaucaire département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
PERREY D. A.âgé de 60 ans, né à Tarbes, département des Hautes-Pyrénées, ci-devant, substitut du procureur général du roi au parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple en prenant parts à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
PERSÉGOL Antoinedomicilié à la Malène département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PERSÉGOL Françoisdomicilié à Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PERSÉGOL Jean Baptistedomicilié à Malène, département de la Lozère, condamné à mort le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
PERSÉGOL Louisdomicilié à Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PERSÉGOL Marcelindomicilié à Malène département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PÊTRE Jean Baptisteâgé de 37 ans, ex-curé de Noisy-le-Grand, natif de Toulouse, domicilié à Noisy-le-Grand, département de la Seine-et-Oise, condamné à mort le 28 frimaire an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir dit qu’il ne fallait pas se tromper, que le 10 août était un jour comme un autre, et que le clergé rentrerait dans tous ses pouvoirs, la noblesse dans tous ses privilèges et ses droits, et que la royauté serait rétablie.
PEYRON Antoinehomme de loi, juge du tribunal du district, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort le 13 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
PEYROT J. F.âgé de 59 ans, ex-conseiller au ci-devant parlement de Toulouse, département de Haute-Garonne, né à Nillot, département de l’Aveyron, condamné à mort le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations prise par le parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
PICHOLIER Jean Françoisjuge de paix, âgé de 51 ans, né et domicilié à Caussade département du Lot, condamné à mort, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme ennemi du peuple, ayant dit que la Convention n’était composée que de coquins qui ne cherchaient qu’a mettre le désordre dans toute la France, et à faire égorger les citoyens.
PICQUET Pierregarçon serrurier domicilié à Mende département de la Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 4 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
PIGEIRE Pierre dit Drilletisserand, domicilié à Rieutort département de la Lozère, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 11 messidor an I, par le tribunal criminel dudit département.
PILET Jeansans état, domicilié à Baucaire département du Gard, condamné à mort, comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
PINOUX Françoisvoiturier, domicilié à Vielle, département du Gard, condamné à mort, comme embaucheur, le 26 thermidor an I, par le tribunal criminel du département de la Haute Garonne.
PLA Baptistevoiturier, domicilié à Tredos, département de la Haute-Garonne condamné à mort, comme distributeur de faux assignats, le 12 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
PLAGNHES Guillaumeex-chanoine, domicilié à Marvéjols département de la Lozère condamné à mort, comme réfractaire à la loi, le 17 frimaire an II, par la commission militaire de Doué.
PLANCHUT Pierre Gabriel dit Lachassagneâgé de 35 ans, ex-noble, né et domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 27 pluviôse an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir tenu des propos contenant provocation au rétablissement de la royauté.
PLANTON Jeanmenuisier, domicilié à Baucaire département du Gard condamné à mort, comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
POLASTRON Jean François Gabrielâgé de 73 ans, ex-comte, né à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort le 9 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme chevalier du poignard.
POLGE Henriex-avoué, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 13 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
POLGE Jean Jacques Philippenotaire, domicilié à Malène, département de la Lozère, condamné à mort le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
PONSfils, domicilié à Caylus, département de l’Aveyron, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
PORTEFAIX Mariedomicilié à Paulhiac, département de la Lozère, condamné à la déportation à vie, le 3 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme receleur de prêtres réfractaires.
PORTEIG Raimonddomicilié à Sorède, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 13 pluviôse an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
POUGET Jean Françoisdomicilié à Estables, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 18 mai 1793, par le tribunal criminel dudit département.
POUGNET Jean Françoisdomicilié à Estables, département de la Lozère, condamné à mort comme instigateur de révolte, le 29 floréal an I, par le tribunal criminel dudit département.
POUJOL Josephtapissier, âgé de 80 ans, natif de Montpellier, département de l’Hérault domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 5 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
POUJOLE Antoinetailleur d’habits, âgé de 21 ans, natif de Salas, département de l’Hérault domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort comme fournisseur infidèle, le 19 frimaire an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
POULHARIEZ Isidoreex-conseiller au parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faites au nom du parlement de Toulouse en 1790.
POULHARIEZ Louis Isidorefils, ex-conseiller au parlement de Toulouse, âgé de 31 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal criminel de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faites au nom de ce parlement de Toulouse, en 1790.
POURRA Louisjournaliste ex-négociant, âgé de 60 ans, né à Nismes, département du Gard, domicilié à Paris département de la Seine, condamné à mort le 19 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt du Luxembourg où il était détenu.
POUTIER Barthélémi dit Castrescaporal au 36e régiment d’infanterie, domicilié à Castres, département du Tarn, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 germinal an II, par le tribunal militaire du quartier général de l’armée du Nord.
PRADEILLES Françoisdomicilié à Laval département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PRADEILLES Jeandomicilié à Mende département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
PRADELLE Jean Pierremédecin, âgé de 40 ans, natif d’Espallion, département de l’Aveyron, domicilié à Bordeaux département de la Gironde, condamné à mort le 24 messidor an II, par la commission militaire de Bordeaux, comme contre-révolutionnaire, ayant été membre du club monarchique et de la société Bordelaise, et ses propos n’ayant eu pour but que la dissolution de l’unité de la République.
PRÊVÔT Françoisfils, aubergiste, domicilié à Montpellier département de l’Hérault, condamné à mort le 30 vendémiaire an III, par la commission militaire de Bois-le-Duc, comme émigré.
PRIOLET Jean Antoinepère, homme de loi, domicilié à Nismes département du Gard, condamné à mort le 15 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
PRIVAT Gabriellefileuse, domiciliée à Langogne département de la Lozère, condamnée à mort le 23 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme receleuse de prêtres réfractaires.
PROUZETcadet, praticien, domicilié à Saint Sauveur-des-Peyres, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
PUJOL Jeanfils, homme de loi, domicilié à Gardouch, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur, le 18 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
PUJOLdomicilié à Montpellier département de l’Hérault, condamné à mort comme émigré, le 12 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
QUIOT Honorémarchand de bled, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme fédéraliste.
QUINTINdomestique, domicilié à Barjac, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de séditieux.
QUATROL Jeanâgé de 21 ans, chirurgien, natif de Malzieux, département de la Lozère, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort le 23 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon, comme contre-révolutionnaire.
RABAUDY Antoinette Adriennefemme CASSAN, domiciliée à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme conspirateur le 12 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
RABAULT Jacquesnégociant armateur, âgé de 56 ans, natif de Jason, département du Tarn, domicilié à Marseille, département des Bouches du Rhône, condamné à mort le 12 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu de s’être montré un des plus zélés partisans du fédéralisme.
RABAULT-SAINT-ÉTIENNE Jean Pauldéputé du département de l’Aude à la convention nationale, cultivateur âgé de 50 ans, natif de Nismes, département du Gard, domicilié à Paris, département de la Seine, mis hors la loi, et déclaré traître à la patrie par décret de la convention, le 10 thermidor an I et par suite des malheureuse journées des 12, 13 et 14 prairial an I il a été arrêté le 14 frimaire an II, et condamné à mort le 15 dudit, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
RABIERaîné, domicilié à Chanac, département de la Lozère, condamné à mort par contumace comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
RAFFIER Josephcordonnier domicilié à Villeneuve, département du Gard, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par la commission populaire d’Orange.
RAFFIN Marc Antoine Jeancultivateur et administrateur du département du Gard, domicilié à Guisac, même département, condamné à mort, comme conspirateur, le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
RAIMOND Augustinâgé de 40 ans, natif de Toulouse, négociant, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort, le 17 pluviôse an II, par la commission militaire de Bordeaux, comme convaincu d’avoir donné sa signature pour l’ouverture des églises.
RAMÈS Jean Pierretailleur, domicilié à Lissac, département du Lot, condamné à mort, le 11 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département comme chef d’émeute contre-révolutionnaire.
RAMONATCHE Françoisvoiturier, domicilié à Carol, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort par contumace le floréal an III, par le tribunal criminel dudit département, comme distributeur de faux assignats.
RATIER François dit Sabycultivateur, capitaine de la garde nationale, domicilié à Castres, département du Tarn, condamné à mort, comme instigateur et chef d’émeute, le 5 germinal an II, par le tribunal criminel du district de Gaillac, même département.
REDOULÈS Antoinescieur de long, domicilié à Gigonzac, département du Lot, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 21 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
REMEDIdomicilié à Buisson, département de la Lozère, condamné à mort, comme complice de séditieux, le 28 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
REVERSAC Pierre Marie Emmanuel dit Célesteex-conseiller au parlement de Toulouse, âgé de 52 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant et approuvant des écrits et protestation faits au nom du parlement de Toulouse, au mois de septembre 1790.
REYNAUL-GÉNAS Augusteex-noble, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort le 27 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
REYNÈS Jeanjournalier, domicilié à Alrance, département de l’Aveyron, condamné à mort le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
REY-SAINT-GÉRY C. J. A.âgé de 64 ans, né à Toulouse, département de Haute-Garonne, ex-noble et ex-conseiller audit parlement, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en prenant part à la coalition des parlements notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, le 25 et 27 septembre 1790.
RIBÈRE Léandrenégociant de tailtorte en Espagne, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort le 15 germinal an III, par contumace, par le tribunal criminel dudit département comme distributeur de faux assignats.
RIBES Antoinetaffetatier, domicilié à la Nismes, département du Gard, condamné à mort, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
RIBES Pierrecultivateur et administrateur du département, domicilié à Aiguevives, département du Gard, condamné à mort le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
RICHARD Jacquesouvrier imprimeur, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 14 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
RIETTE Jeancordonnier, âgé de 28 ans, né et domicilié à Caussade, département du Lot, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, ayant parcouru les rues de Caussade le 8 pluviôse an I, en criant ” nous n’avons plus de roi, il est mort ; À bas les cocardes nationales, il faut en prendre de noires “.
RIEU Jean Pierrecharron, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
RIGAL Jeansecrétaire général du département du Gard, âgé de 39 ans, né à Lasalle, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 7 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
RIGAL Jean Josephcultivateur, âgé de 36 ans, né et domicilié à Pamiers, département de l’Ariège, condamné à mort le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice des trames liberticides, dont le foyer était dans la commune de Pamiers.
RIGAL Louis dit Moignélaboureur, âgé de 33 ans, natif de Pamiers, domicilié à Jean-de-Pargat, département de l’Ariège, condamné à mort comme le 23 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice des trames liberticides dont le foyer était dans la commune de Pamiers.
RIGAULT Joseph Julien Honoréâgé de 45 ans, natif de Castres, département du Tarn, ex-conseiller au parlement de Toulouse, département de Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’un complot contre la liberté du peuple français, en prenant part aux arrêtés et protestations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
RIGAULT Philippeâgé de 36 ans, natif de Montpellier, ex-administrateur de l’habillement des troupes, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 19 frimaire an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de fournitures infidèles, qu’il avait lui-même dénoncées, il fut assigné en témoignage dans le procès des nommés BOUCHET, DESSALES, le 17 frimaire, et mis de suite en jugement.
RIQUET E. D.femme de CAVEBON, premier président au parlement de Toulouse, âgée de 50 ans, née à Toulouse, département de la Haute-Garonne, domiciliée à Paris, département de la Seine, condamnée à mort le 8 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt où elle était détenue.
RIVIÈRE Théodoreex-prêtre, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort le 18 frimaire an III, par le tribunal criminel du Var, comme émigré.
ROBERT Jeandomicilié à Marlène, département de la Lozère, condamné à mort le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département, comme contre-révolutionnaire.
ROBIN Fiacreferblantier, domicilié à Alais, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur le 9 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROCAJEL Pierrejournalier, domicilié à Mandailles, département de l’Aveyron, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 17 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROCHE P.employé dans les charrois de l’artillerie, âgé de 30 ans, né à Montpellier, département de l’Hérault, domicilié à Vincennes près de Paris, condamné à mort 8 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt de Saint Lazare où il était détenu.
ROCHEFORT Françoisâgé de 47 ans, ex-conseiller au parlement de Toulouse, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faites au nom dudit parlement de Toulouse en 1790.
ROMIEU Mathieu François Louis Augusteinspecteur des douanes nationales, domicilié à Sette département de l’Hérault, condamné à mort comme fédéraliste, le 26 pluviôse an II, par la commission militaire de Marseille.
ROMIGNIÈRES Jean Baptistelaboureur, domicilié à Annauville, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 13 germinal an II, par le tribunal révolutionnaire dudit département.
ROQUEFEUILLE Hyacintheprêtre, ci-devant, trésorier du chapitre de Lille, domicilié à Valence, département du Tarn, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 6 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Haute-Garonne.
ROQUETTE Antoinebarbier, âgé de 43 ans, natif de Laire, département du Gers, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 21 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
ROQUIER Jean Louisadministrateur du département, domicilié à Anduze, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUCHER Jean Antoineâgé de 48 ans, né à Montpellier, département de l’Hérault, homme de lettres, domicilié à Paris, condamné à mort, le 9 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt de Saint Lazare où il était détenu.
ROUDIER Josephdomicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme accapareur, le 10 brumaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUDIÈRE Françoisefemme de Pierre TAILLES, domiciliée à Millas, département des Pyrénées-Orientales, condamnée à mort comme émigré le 3 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUELex-vicaire, domicilié à Nasbinals, département de la Lozère, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de séditieux.
ROUFIAC Jacquesex-vicaire, domicilié à Romande-Caudière, département du Gard, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 12 thermidor an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
ROUIRE Jacquesperruquier, domicilié à Saverdun, département de l’Ariège, condamné à mort le 23 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département, comme complice de contre-révolutionnaire.
ROUME Alexisdomicilié à Saint Sauveur, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUMIEUX Jeanmanœuvrier, déserteur de légion de la Montagne, domicilié à Saverdun, département de l’Ariège, condamné à mort comme complice de contre-révolutionnaire, le 23 germinal le 23 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUSSET Claudeâgé de 63 ans, né à Nismes, département du Gard, ouvrier en soie, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort, comme contre-révolutionnaire, le 29 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
ROUVIÈRE Jeanperruquier, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUVIÈRES Joseph Vincentâgé de 27 ans, natif de Marvejols, tisserand, domicilié à Saint Geniez, département de l’Aveyron, condamné à mort, le 13 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme s’étant joint aux brigands de l’Aveyron, qui ont marché sous les ordres de CHARRIER, ex-député constituant.
ROUVIERRE Jean Baptiste dit Colletdomicilié à Sallelles, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 3 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
ROUX Stéphanedomicilié à Narbonne, département de l’Aude, condamné à mort le 19 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme émigré.
ROUX-PUIVERT V. C. F.âgé de 31 ans, né à Toulouse, ex-noble, condamné à mort, le 22 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration dans la prison du Luxembourg, où il était détenu.
ROYER Félixjardinier âgé de 28 ans, natif de Boulogne, département du Gard, chasseur dans la légion des Alpes, condamné à mort le 3 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir entretenu des correspondances contenues des correspondances contenant des provocations à la royauté, et tendantes à soustraire le tyran Capet au supplice.
ROYER Joseph dit Bésiersex-garde du tyran roi, âgé de 29 ans, né à Beziers, département de l’Hérault, domicilié à Sedan, département des Ardennes, condamné à mort le 28 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur ; étant resté à Paris après le licenciement de la garde de Capet, pour figurer à la journée du 10 août parmi les assassins du peuple.
ROZIER Pierre dit Longrandaildomicilié à Malassagrie, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
RUBIER Étienne dit Chassacdomicilié à Lamalène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
RUFFAT Jean Baptistemédecin, âgé de 40 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme chef de la faction fédéral du département de la Haute-Garonne.
SAGE Joseph dit Brunoex-chartreux, domicilié à Saint Marcel de Carsivet, département du Gard, condamné à mort le 6 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fanatique réfractaire à la loi.
SAINT-JULIEN Jean Baptisteex-noble, domicilié à Cahusac, département du Gers, condamné à mort le 16 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département comme contre-révolutionnaire.
SAINT-ROMAIN Pierreâgé de 41 ans, gendarme, né à Bourdon en Quercy, département du Lot, domicilié à Moulins, département de l’Allier, condamné à mort le 3 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Parsi, comme convaincu d’avoir cherché par ses propos à ébranler la fidélité des ses camarades envers la République.
SAJOT Henri Bernard Catherineâgé de 50 ans, président au ci-devant parlement de Toulouse, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faits au nom du parlement de Toulouse en 1790.
SALEIL Jean Pierredomicilié à Bourquet, département de l’Aveyron, condamné à mort comme séditieux, le 5 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
SALENAVE Jean Baptistemarchand de draps, âgé de 57 ans, natif de Tarbes, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 2 frimaire an II, par la commission militaire de Bordeaux, comme convaincu d’avoir rédigé une adresse contraire à la délibération d’un arrêté de section de la Liberté.
SALGUESdomicilié à Liocan, département de l’Aveyron, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
SALLE Jean Pierredomicilié à Saint Michel, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme émigré, le 10 floréal an II, par la commission extraordinaire de Bayonne.
SANSBAYNE Jacquesdomicilié à Aucanville, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 25 ventose an II, par le tribunal criminel dudit département.
SARRUT Projetex-abbé, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
SAUNHAC Jean Jacquesâgé de 32 ans, né à Villelongue, département de l’Aveyron, ex-noble, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 5 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration, dans la maison d’arrêt des Carmes, où il était détenu.
SAUVAIRE Marc Antoineex-avocat, agriculteur, domicilié, à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
SAUVAU Joseph Dominiqueex-avoué, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
SAVEL Françoisci-devant prêtre, domicilié à Marvejols, département de la Lozère, âgé de 50 ans, condamné à mort, le 17 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme réfractaire.
SAVEL Janvierex-capucin, domicilié à Marvejols, département de la Lozère, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 12 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
SAVI Jean Baptiste Charlesserrurier, âgé de 26 ans, natif de Beaumont, département de la Haute-Garonne, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 23 pluviôse an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
SAVIT-LABAT Jeanadjudant aux charrois de l’armée des Pyrénées-Orientales âgé de 30 ans, natif de Caussade, condamné à mort le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du peuple, en disant que Capet n’était pas coupable et qu’il état mort innocent, et comme ayant assisté à une messe célébrée pour le tyran.
SAVY Jean François Madel.ex-conseil au parlement de Toulouse, âgé de 34 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faits au nom de ce parlement les 25 et 27 septembre 1790.
SÉGLA Urbain Élisabethancien conseiller au parlement de Toulouse, âgé de 57 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort le 1er floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’un complot contre la liberté du peuple, en participant aux arrêtés pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
SÉGUÉLA Jeancultivateur, volontaire au bataillon de l’Ariège, domicilié à Saverdun, département de l’Ariège, condamné à mort comme complice de révoltés, le 23 germinal an II, par le tribunal militaire dudit département.
SEGUIN Antoinedomicilié à Laval, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 2 juin 1793, par le tribunal criminel dudit département.
SÉGUR Jean Pierrecultivateur, domicilié à Lesfaux, département de l’Aveyron, condamné à mort comme embaucheur, le 26 nivôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
SENAUX Pierre Madeleineex-conseiller aux requêtes du parlement de Toulouse, département de la Haute-Garonne, domicilié à Montbrun, même département, condamné à mort le 26 prairial an II, par le tribunal de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faits au nom du parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
SERRES Louis Jeanprêtre domicilié à Castelnaudary, département de l’Aude, condamné à mort comme réfractaire le 19 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
SERS L.âgé de 50 ans, né à Castel, département du Tarn, domicilié à Paris, ex capitaine, condamné à mort le 7 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt de Saint Lazare où il était détenu.
SERVEL Laurentsoldat au 52e régiment d’infanterie, ci-devant la Frère, domicilié à Saint Gervais, département du Gard, condamné à mort le 17 messidor an II, arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales, comme émigré.
SERVILLE Pierrecordonnier, domicilié à Villeneuve-les-Avignon, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 1er messidor an II, par la commission populaire d’Orange.
SEVENNE Toussaintsnégociant travaillant avec son père, âgé de 26 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort, le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme chef de la fraction fédéraliste du département de la Haute-Garonne.
SÉZANNE J.J.âgé de 32 ans, natif de Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, y demeurant, ex-président dudit département condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 1er messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
SIMON Jean Baptisteboucher, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
SORBIÈRE Guillaumetaillandier, domicilié à Villeneuve-les-Avignon, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 1er messidor an II, par la commission populaire d’Orange.
SORÈDE Jeandomicilié à Taillé, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort comme émigré, le 20 floréal an II, par le tribunal militaire du 1er arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
SOUBIRA Josephnégociant à Puycerda en Catalogne, domicilié à Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, condamné à mort par contumace, comme distributeur de faux assignats, le 15 germinal an III, par le tribunal criminel dudit département.
SOULAGE Françoishussard, braconnier, domicilié à la Cavalerie, département de l’Aveyron, condamné à mort comme émigré, le 7 fructidor an II, par la commission militaire de Bruxelles.
SOULIER Pierreex-ministre protestant, et administrateur du département, domicilié à Sauves, département du Gard, condamné à mort le 15 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département, comme conspirateur.
SOUTOULImédecin de Saint Côme, domicilié à Liocan, département de l’Aveyron, condamné à mort le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère, comme complice de séditieux.
STOK Jeandomicilié à Narbonne, département de l’Aude, condamné à mort comme émigré, le 19 messidor an II, par le tribunal du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
SUCCARD Alexandre Barthélémypropriétaire foncier, domicilié à Baucaire, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
SUGIER Françoiscultivateur, domicilié à Rabiac, département du Gard, condamné à mort comme séditieux, le 15 prairial an II, par le tribunal criminel du département de l’Ardèche.
SUGIER Jacques Antoinepropriétaire et maire, domicilié à Alais, département du Gard, condamné à mort comme conspirateur, le 9 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
TAILLO André Antoineex-maire de Coudoulet, domicilié à Coudoulet, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le, 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
TEULLERIScadet, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme chef d’émeute, le 17 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
TEYSEDRE Antoinedomicilié à Rauzas, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 14 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
TEYSSIER Jean Antoine dit Margueriteex-baron, ex-constituant et maire de Nismes, âgé de 50 ans, né et domicilié à Lagny-sur-Marne, département de la Seine-et-Marne, condamné à mort, le 1er prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme auteur ou complice des conspirations du midi, et notamment à Nismes, et à Arles.
THOIRAS Jean Françoisâgé de 22 ans, capitaine d’artillerie, né et domicilié à Montauban, département du Lot, condamné à mort, le 24 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur en favorisant les projets liberticides des LANOUË et LAMERTH, au mois d’août 1792, et provoquant avec eux la marche des armées contre la ville de Paris.
TISSÈRE P.aîné, âgé de 33 ans, né à Montaut, ex-garde du corps de l’ex-Monsieur, frère du Tyran roi, domicilié audit Montaut, département de l’Ariège, condamné à mort comme conspirateur, le 2 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
TOIRONex-vicaire de Prinsuejols, domicilié à Prinsuejols, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
TOULAN François Adrienemployé à l’administration des biens des émigrés, âgé de 33 ans, natif de Toulouse, département de la Haute-Garonne, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 12 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme conspirateur, ayant eu des intelligences et entretiens secrets avec les deux femmes Capet détenues dans la tour du Temple.
TOURNEMINE Jeanex-curé de Florac, âgé de 74 ans, natif de Fontanes, domicilié à Florac, département de la Lozère, condamner à mort comme contre-révolutionnaire, le 6 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
TOURNIER R. F. A. L.âgé de 26 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-conseiller au parlement de Toulouse, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, en prenant part à la coalition des parlements, notamment aux arrêtés et délibérations prises par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
TRÉBORD Pierregarçon perruquier, âgé de 27 ans, natif de Rabastin, département du Tarn, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 15 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
TRÉMOSIÈRE Guillaumedomicilié à Asprières, département de l’Aveyron, condamné à mort comme conspirateur, le 29 pluviôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
TRIAL Jean Noëlagriculteur, domicilié à Connaux, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 7 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
TRINGUELAGUE Gabrielcapitaine au 30e régiment d’infanterie, âgé de 34 ans, né et domicilié à Uzès, département du Gard, condamné à mort le 7 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme convaincu d’avoir, à l’époque de la prise de Longwy par les ennemis extérieurs, proposé au 34e régiment d’infanterie de passer à eux, et de s’y réunir pour combattre les défenseurs de la patrie.
TRINQUECOSTE J. P.âgé de 51 ans, né à Toulouse, département de la Haute-Garonne, ex-commis greffier audit parlement, condamné à mort, le 18 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ennemi du Peuple, en prenant part à la coalition des parlementaire, notamment aux arrêtés et délibérations pris par le parlement de Toulouse, les 25 et 27 septembre 1790.
TROIT Bernardchirurgien, âgé de 28 ans, natif de Mory, département des Pyrénées-Orientales, domicilié à Lyon, département du Rhône, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 28 frimaire an II, par la commission révolutionnaire de Lyon.
TROUBAT Jean Baptistechirurgien, domicilié à Beaucaire, département du Gard, condamné à mort le 29 messidor an II, par le tribunal criminel dudit département comme fédéraliste.
TURSAN André dit Despagnacex-président à la cour des aides de Montauban, âgé de 51 ans, né et domicilié à Ladevèze-Rivière, département du Gers, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 3 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris
VAISSIÈRE Jeansecrétaire de la garde nationale de Nismes, y demeurant, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 20 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
VALADY IZARN Jacques Godefroi Charles Sébastien Xavier Jean Josephdéputé à la convention nationale domicilié à Villefranche, département de l’Aveyron, condamné à mort le 15 frimaire an II, par le tribunal criminel du département de la Dordogne, comme conspirateur mis hors la loi par décret de la convention nationale du 10 thermidor an II, et par suite des malheureuses journées des 12 et 14 prairial an I.
VALETTEjeune fils, domicilié à Mende, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
VALETTE Pierrecaporal au 61e régiment d’infanterie, ci-devant Vermandois, domicilié à Lunel, département de l’Hérault, condamné à mort comme émigré, le 17 messidor an II, par le tribunal militaire du 2e arrondissement de l’armée des Pyrénées-Orientales.
VALZ Jeanagriculteur, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
VAMMALLE Antoinedomicilié à Chanac, département de la Lozère, condamné à mort comme séditieux, le 27 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
VANDOMOIS Henrifils de Paul, ex-noble, domicilié à Mirande, département du Gers,, condamné à mort comme émigré, le 25 vendémiaire an III, par la commission militaire de Bois-le-Duc.
VAQUIER Bonaventureex-maire de Perpignan, département des Pyrénées-Orientales, né et domicilié audit lieu, âgé de 41 ans, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 1er messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris.
VASSAL Louis Françoisex-noble âgé de 35 ans, natif de Fraicenet, département du Lot, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 2 prairial an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme ayant eu des intelligences avec un de ses frères émigrés, et comme ayant lui-même émigré.
VASSEROT Simonmarchand de toiles, âgé de 53 ans, natif de la commune de Vis, département des Hautes-Pyrénées, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 27 prairial an II, par la commission militaire de Bordeaux, comme contre-révolutionnaire ayant trouvé son nom dans une lettre écrite à PIBEREAU père et fils, de Bordeaux où l’on blâmait ROBESPIERRE, MARAT et le parti de la Montagne.
VASSEURmaçon, domicilié à Saint-Geniez, département de l’Aveyron, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel du département de la Lozère.
VAURS Jean Françoisex-curé de Gramat, natif de Floirac, département du Lot, âgé de 34 ans, domicilié à Charenton, département de la Seine, condamné à mort le 11 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de paris, comme prêtre réfractaire, et ayant soutenu qu’il ne devait pas par conscience obéir à la loi.
VENCHÈS Josephorfèvre, domicilié à Montpellier, département de l’Hérault, condamné à mort comme fabricateur de faux assignats, le 25 brumaire an II, par le tribunal criminel de l’Aveyron.
VERDIER Jeannotaire et procureur, domicilié à Uzès, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 8 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
VERDIER Mathurinâgé de 56 ans, né à Montpellier, département de l’Hérault, ex-secrétaire de l’évêché de ladite ville, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 5 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt des Carmes où il était détenu.
VERGELI Pierredomicilié à la Malène, département de la Lozère, condamné à mort comme contre-révolutionnaire le 14 prairial an I par le tribunal criminel dudit département.
VERNHET Jean Baptistedomicilié à Larouvère, département de l’Aveyron, condamné à la déportation, le 5 prairial an I, par le tribunal criminel dudit département.
VERNINAT Bertrandfils de Pierre, domicilié à Capelle-Ausacq, département du Lot, condamné à mort comme émigré, le 25 vendémiaire an III, par la commission militaire de Bois-le-Duc.
VIALA Jean dit Jeanondomicilié à Chastelnouvel, département de la Lozère, condamné à mort comme complice de séditieux, le 24 floréal an II, par le tribunal criminel dudit département.
VIERNE Josephpassementier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 21 prairial an II, par le tribunal criminel dudit département.
VIGNE Marc Antoineserrurier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme instigateur de révolte, le 25 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
VIGNE Jeanserrurier, domicilié à Nismes, département du Gard, condamné à mort comme fédéraliste, le 1er thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
VILHIEN Alexandreex-vicaire de Larnagol, domicilié à Marnagol, département du Lot, condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 15 thermidor an II, par le tribunal criminel dudit département.
VILLARETfils, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme chef d’émeutes contre-révolutionnaire, le 17 frimaire an II, par le tribunal criminel dudit département.
VINSAC Françoishomme de loi, domicilié à Verdun, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 8 germinal an II, par le tribunal criminel dudit département.
VIREBENT Jean Josephcapitaine de la troupe soldée, domicilié à Toulouse, département de la Haute-Garonne, condamné à mort comme contre-révolutionnaire, le 13 ventôse an II, par le tribunal criminel dudit département.
VITRAC Antoinelouant ses services, âgé de 33 ans, natif de Saint-Saizi, département du Lot, domicilié à Bordeaux, département de la Gironde, condamné à mort le 24 messidor an II, par la commission militaire séante à Bordeaux, comme accusé d’avoir foulé aux pieds la cocarde nationale.
VOIZARD J. M.notaire, âgé de 42 ans, né et domicilié à Montaur, département de l’Ariège, condamné à mort le 21 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire séante à Paris, comme ayant excité des troubles dans le département de l’Ariège, lors du recrutement.
WAROQUIER Louis Charlesex-noble, ex-lieutenant des grenadiers royaux, ex-major de la garde nationale parisienne, âgé de 38 ans, né à Sainte Affrique, département de l’Aveyron, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 5 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice d’une conspiration dans la maison d’arrêt des carmes où il été détenu.
ZOLLA C.blanchisseuse, femme de Chambre de la femme DUTEIL, âgée de 23 ans, née à Neuville, domiciliée à Pamiers, condamnée à mort le 2 thermidor an II, par le tribunal révolutionnaire séant à Paris, comme ayant accompagné la femme DUTEIL qui voyageait sans passe-port, et cherchait à émigrer.