Essai de localisation des différentes limites historiques des paroisses de Toulouse (Haute-Garonne) de 1480 à 2003
Histoire
La première mention d’une communauté chrétienne à Toulouse remonte aux environs de 250, date approximative du martyre du saint évêque Satumin (ou Semin), son fondateur, venu annoncer l’Évangile depuis Rome.
Le diocèse était plus grand que maintenant : 180 kilomètres du nord au sud, 150 d’est en ouest. L’unité de ce territoire était assurée par la vallée de la Garonne et celles de ses affluents convergeant vers Toulouse, placée en situation centrale.
Après la crise provoquée au début du XIIIe siècle par le catharisme et la croisade qui s’ensuivit, les Papes détachèrent de Toulouse les diocèses de Pamiers (Ariège), de Montauban (Tarn-et-Garonne), de Lombez (Gers), de Rieux-Volvestre (Haute-Garonne), de Saint-Papoul (Aude) et de Lavaur (Tarn). Il s’agissait de rendre plus proche l’évêque de ses fidèles dans une région dont la vie chrétienne avait été perturbée. En 1317, l’évêque de Toulouse, jusqu’alors dépendant de Narbonne devint archevêque et métropolitain de la nouvelle région.
Cet ensemble fut à nouveau bouleversé après la Révolution, par la signature du Concordat de 1802. Bonaparte avait décidé qu’il n’y aurait plus qu’un diocèse par département : les évêchés de Lombez, Rieux, Saint-Papoul et Lavaur disparurent ainsi que le très ancien diocèse du Comminges.
Actuellement, le diocèse correspond donc au département de la Haute-Garonne.