Les militaires décédés durant la Seconde Guerre mondiale

Crédit photographique : DMPA
Crédit photographique : DMPA

Site : Les militaires décédés durant la Seconde Guerre mondiale

La base présente le fichier d’état civil militaire de la Seconde Guerre mondiale, de la ” drôle de guerre ” à la victoire, en France, en Afrique, en Indochine, partout où la France avait des possessions rassemblant l’ensemble des quelques 203 000 militaires morts durant les opérations qui se sont déroulées entre 1939 et 1945 que ce soit dans les rangs de l’armée régulière, dans la Résistance intérieure ou dans les forces françaises libres.

Cette initiative utile mérite d’être saluée, en évitant toutefois de se méprendre. Les éléments ici présentés rassemblent en effet l’ensemble des militaires morts durant les opérations qui se sont déroulées, sur des fronts assurément multiples, entre 1939 et 1945. Ils intègrent tant les soldats qui se battirent sous la croix de la Lorraine que les militaires des forces vichystes engagés au Levant ou en Afrique du Nord. Ils mêlent coloniaux et métropolitains, conscrits et militaires d’active, soldats réguliers et résistants – quand ces derniers bénéficièrent, fut-ce à titre fictif, d’un statut militaire à l’instar de Jean MOULIN. Cette diversité ne signe en rien un jugement moral. Les auteurs du site, en d’autres termes, n’ont pas voulu créer un mémorial virtuel visant à saluer l’ensemble des soldats tombés. Ils ont plus prosaïquement souhaité mettre à la disposition des familles et des chercheurs – généalogistes notamment – une base permettant de retracer des itinéraires individuels. La consultation répondra, du moins espérons-le, à ces attentes plurielles. Les fiches, élaborées à partir des dossiers d’instruction, comprennent principalement le nom, le prénom, l’unité, la date, le lieu et le département de naissance, ainsi que la date, le lieu et la cause du décès auxquels s’ajoute la mention ” Mort pour la France ” quand elle a été délivrée. Ainsi, cet outil aisément accessible permettra de répondre à bien des interrogations que se posent tant les proches que les historiens.

Cette Base est données comprend 1 700 soldats tués en Indochine, lors du coup de force japonais de mars 1945 et également 9 616 militaires de la Marine et 2 361 militaires de l’Aéronautique.

De 1939 à 1945, l’armée de l’Air et la Marine connaissent des destins très différents. En 1940, si la Marine s’illustre à Narvik et à Dunkerque, elle est condamnée à rester dans les ports par les accords d’armistice. Assignée à la protection de l’Empire, elle livre ses combats les plus meurtriers contre les Anglo-Américains, à Mers El-Kébir, au Levant, à Dakar, à Diego Suarez et en Afrique du Nord. Bien que méconnues du grand public, les Forces navales Françaises Libres, de guerre ou de commerce, sont présentes partout et payent un lourd tribut en vies humaines. De son côté, l’armée de l’Air connaît un baptême du feu appuyé en 1940, six ans après sa naissance officielle. Interdite par la convention d’armistice, l’aviation devient l’apanage de la France Libre. Perçues comme un outil de combats mais aussi de rayonnement politique, les Forces aériennes Françaises Libres s’illustrent en Angleterre, en Afrique et en Union Soviétique.

Ces fichiers sont recensés et conservés par le Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC) du Service historique de la Défense (SHD). On retrouve notamment les militaires tués au cours de la bataille de Mers El-Kébir au début du mois de juillet 1940.

La fiche concernant Jean-Pierre MOULIN
plus connu sous le pseudonyme de Jean MOULIN

Mise à jour de la Base de données

Cette base, comme les autres présentes sur le site, est régulièrement enrichie de nouvelles fiches qui font suite à une décision de l’Office Nationale des Anciens Combattants pour l’attribution de la mention ” Mort pour la France “.

Compléments ou modifications

Des compléments ou modifications pourront être apportés à cette base, soit à l’initiative de l’administration, soit à la demande des particuliers souhaitant exercer leur droit de rectification, conformément à l’arrêté du 3 octobre 2003 portant création du site Mémoire des hommes. Ces demandes devront être adressées au webmestre ou à l’adresse postale indiquée dans les mentions légales.